Villers United, devenu depuis 2020 Les Ruines de Villers, n’a pu échapper lors de la dernière compétition officielle en 2019-2020 à la relégation de P4A en P5A du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». L’équipe était parvenue à boucler 22 de ses 26 matchs programmés avant l’arrêt de la compétition en mars 2020. «Mais le fait d’avoir accumulé les rencontres par rapport à d’autres n’a pas spécialement plaidé en notre faveur», déclare le président du club de Villers-la-Ville, Matthieu Gossiaux. «Nous avons surtout multiplié les blessures. Et certaines n’étaient pas bénignes avec notamment des lésions aux ligaments croisés. Il est vrai que le noyau est un peu vieillissant. On s’est ainsi retrouvé sans banc et même à quatre lors de certaines joutes. Nous avions quand même réussi à mettre deux équipes derrière, mais cela n’a pas été suffisant.»
Le club avait pourtant gravi assez vite quelques échelons dans la hiérarchie depuis les débuts en 2011. «J’étais joueur, avec d’autres, au club de football de Villers-Matima, devenu depuis le FC Villers. Ensemble, nous avons décidé de lancer notre équipe en salle. Il y a ainsi un premier noyau dur qui s’est constitué de sept ou huit éléments. Cela se passait bien et quatre ans plus tard, nous étions parvenus à rejoindre la P3. Ce fut notre apogée. Nous avons presté deux saisons à cet étage, avant de faire le chemin inverse.»
UN CHOIX COLLÉGIAL
C’est donc de retour dans la division la plus basse, où tout avait commencé en P5, que la formation villersoise avait repris le collier en septembre 2021. «Nous avons débuté par un revers face à G8 Soccer Grez-Doiceau, mais nous nous étions bien repris en remportant nos deux matchs suivants. Malheureusement, la crise sanitaire nous a empêchés de poursuivre sur notre lancée. Nous avions retrouvé des joueurs pour entamer le championnat. Nous aurions pu joué un rôle en vue. La remontée en P4? C’était encore trop tôt pour l’envisager après seulement trois matchs disputés. L’envie de bien faire était toutefois présente.»
Le club était reparti, pour une seconde saison de suite, sous cette nouvelle dénomination: Les Ruines de Villers. «Ces ruines font référence à celles de l’Abbaye de Villers-la-Ville. Comme le noyau commence à prendre de l’âge, c’était un petit clin d’œil. Notre précédente appellation, Villers United, c’était notre ancien C.Q. qui l’avait choisie sans nous concerter. Cette fois, c’est une décision collégialle.»
NICOLAS TOUSSAINT