En à peine un an, le club d’Inaction Woluwe-Saint-Pierre est passé par tous les sentiments dans le championnat du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». «Nous restons sur une relégation en 2019-2020», déclare le correspondant qualifié, Jonathan Renier. «Il est vrai que nous avons l’habitude de connaître des creux chaque saison. Nous avions pris l’avant-dernière place en P4D en mars dernier. Cela alors que depuis janvier, nous étions en train de terminer en force. Nous comblions notre retard et les écarts avec les adversaires situés juste au-dessus étaient très faibles (NDLR: le dixième n’avait que deux unités de plus). Il restait encore six rencontres et nous étions sur le point de faire l’essentiel pour assurer le maintien. La Covid a ruiné nos espoirs. Nous sommes restés figés à notre position et la bascule n’a pu être évitée au coefficient. Cela a été terriblement frustrant, d’autant que douze mois plus tôt, cela avait été l’inverse. Toujours en P4, nous avions été à deux doigts de rejoindre la P3 en terminant à une place d’honneur. Nous étions à égalité avec une autre équipe. Le critère de départage suivant ne nous avait pas avantagés.»
La P3, le club y avait quand même déjà goûté par le passé. «Nous jouons sous un matricule lancé en 1991, mais nous en avons repris la gestion en 2006 via le fils de la C.Q. de l’époque. Si nous avons modifié l’appellation en Inaction Woluwe, c’était un peu par esprit de contradiction. C’était alors la grande époque de Charleroi… Action 21 à l’U.B. et nous avions opté pour son contraire. Les anciens dirigeants nous avaient cédé l’équipe en P3, mais nous n’étions pas parvenus à la maintenir à cet échelon. Depuis, on passe notre temps entre les trois plus basses divisions.»
UN CARTON SUR LE SCORE DE 14-0
Repartie donc au bas de l’échelle, l’équipe n’a eu le temps que de disputer trois rencontres. «Nous comptions un revers pour deux succès, dont un fêté sur le score sans appel de 14-0 contre Uccle Penguins 2. C’était donc un départ assez prometteur, même s’il n’y avait aucun obligation de résultats. Nous formons une bande de potes et l’objectif est vraiment de partager ensemble de bons moments.»
Les regards sont désormais tournés vers l’avenir. «Même si nous sommes quand même montés avec notre club de foot, on avait déjà manqué le titre la saison précédente. Que ce soit en prairie ou en salle, ces moments de partage que l’on loupe commencent à peser. On aspire tous à reprendre presque normalement en septembre.»
NICOLAS TOUSSAINT