Voici encore peu, la formation d’Azzurrini Anderlues disputait le championnat de P2 de la province du Hainaut avant d’être relégué en P3. Les dirigeants auraient souhaité directement retrouver cet étage. Il n’en est rien. «Notre histoire, débutée en 2006, est parsemée de hauts et de bas», déclare le joueur et correspondant qualifié du club, Masimo De Angelis. «Nous sommes arrivés jusqu’en P2. On bataillait avec le Sporting Chimay qui avait été sacré pour un point en raison d’un forfait de son adversaire lors du dernier match de la saison. Nous étions quand même montés via le premier accessit de la série. Nous sommes restés durant quatre championnats dans l’antichambre, avant de basculer. L’objectif était clairement de remonter d’un cran. On a échoué lors des deux derniers exercice officiels. Trop de joueurs venaient jouer à la carte. Nous avons donc opéré un certain tri en rappelant pas mal d’anciens, dont plusieurs ont passé le cap des 35 ans, avec deux ou trois plus jeunes. Et désormais, on joue surtout pour le plaisir sans se prendre la tête.»
Le FC Azzurrini Anderlues s’est ainsi sauvé en P3D, en 2019-2020, en dixième position avec quatre longueurs d’avance sur la zone rouge. «Même si le classement a maintenant moins d’importance, nous voulons quand même demeurer en P3 qui offre un bon niveau. Dès lors, notre campagne était plutôt réussie. Versés cette fois en série C, nous étions repartis à notre rythme, en 2020-2021, avec quatre points sur douze et une seule victoire. Il faut dire qu’il y avait pas mal de clients comme le RC Anderlues B qui menait la danse. Nous étions toutefois en train de ressouder un vrai groupe et je pense que nous étions dans le bon pour de nouveau assurer le maintien.»
QUATRIÈME C.Q.
Même si l’on reste encore dans le flou concernant le prochain championnat qui dépendra évidemment de l’évolution de la crise sanitaire et du fruit des vaccinations, on est en train de prendre le premier pouls. «Je sonde les joueurs sur les réseaux sociaux pour savoir ce qu’ils comptent faire. La majorité est partante. Personnellement, je continuerai à combiner mon rôle de joueur et de C. Q., dont je suis le quatrième depuis la création. Tout a démarré lors d’un séminaire à La Louvière à l’IPES. On avait formé une équipe lors d’un tournoi. On a prolongé l’histoire en lançant le club et en optant pour Azzurrini comme dénomination qui veut dire les «petits bleus» à l’instar des aspirants au football en Italie. Il est vrai qu’on était d’origine italienne et encore jeunes à cette époque.» (rires)
NICOLAS TOUSSAINT