A n’en pas douter, LBA Halanzy est l’un des clubs le plus présent dans le championnat de la province de Luxembourg. Sans compter ses jeunes (préminimes), il alignait cinq équipes masculines (P1, P3C, P3D et deux en vétérans), ainsi que deux formations féminines. Chaque affilié peut ainsi s’adonner à son sport favori suivant son niveau et sa catégorie. François Champon, membre du comité, se partage entre les vétérans et une des équipes de P3. «Cette saison, nos scolaires qui ont plus d’une fois ensemble disputé le championnat francophone grâce à leurs titres provinciaux remportés dans diverses catégories sont montés en P3», explique François Champon. «Si je joue avec nos vétérans, j’ai aussi pour habitude de les encadrer avec notamment deux parents de joueurs. Mais comme je coache aussi au football les filles de la P1 de Sibret, je n’ai pas eu l’occasion de le faire. Il n’y avait de toute façon aucune pression. Le but était clairement de les acclimater aux joutes d’adultes. Ils avaient réussi à remporter une rencontre sur les trois disputées en P3D, alors que la majorité ne sont nés qu’en 2004.»
L’autre P3 versée en série C avait, quant à elle, réalisé le carton plein: 6 sur 6. «Cette formation militait encore en P2A lors de l’exercice 2019-2020. Elle n’avait pu éviter la relégation en terminant avant-dernière. Avec des joueurs excédentaires venant parfois de la P1, l’objectif était clairement d’essayer de remonter directement. C’était plutôt bien parti, même si après trois rencontres, tout restait à faire.»
LA P1 ÉTAIT COLEADER
Et de parcours sans-faute, il en était presque question aussi au sujet de l’équipe fanion. Elle partageait le leadership, en compagnie des voisins de NLP Halanzy, avec une récolte de neuf unités après cinq rencontres jouées en P1. «Après la septième place du dernier championnat officiel en 2019-2020, le but était de confirmer et de faire un peu mieux en lorgnant le top 5. Finalement au moment de l’arrêt en octobre dernier, seul BAT 81 Tintigny était arrivé à nous faire perdre une plume. La mise en route était prometteuse, mais le championnat était encore bien long. Sur papier, on savait que le noyau avait les qualités pour tenir la route. Il restait à voir si nous allions être capables de rester en nombre suffisant lors de chaque rencontre pour entretenir cette bonne spirale. La montée en D3? Cette éventualité divise toujours partout dans notre province, vu les longs déplacements que cela impliquerait. Financièrement, nous aurions les reins assez solides. Ce sont surtout les joueurs qui auraient la réponse. Normalement, nous devrions repartir avec toutes nos équipes la saison prochaine.»
NICOLAS TOUSSAINT