L’appellation de BC Mons United pourrait faire penser, de par ses initiales, à un club de basket-ball. Il n’en est absolument rien. «On nous en fait parfois la remarque, mais nous formons depuis 2014 un réel club de football en salle», confirme Mathieu Stock, le correspondant qualifié. «Nous étions, pour la plupart, à l’Université à Mons dans des options plutôt scientifiques. Certains se retrouvaient dans leur dernière année. On allait donc prendre des chemins différents. Pour demeurer en contact, cette idée de pratiquer ensemble une discipline sportive nous est venue. On jouait déjà à l’Univ’ au football. Il a fallu réfléchir à la dénomination. On a choisi «BC» qui veut dire «buddies», soit «potes» en anglais, accompagné de «club» pour la lettre C. Comme salle, nous avons opté pour celle du Complexe sportif de Thieu à plus ou moins égale distance pour chacun de nos affiliés. L’histoire a ainsi pu débuter.»
L’équipe ne cherche pas la performance à tout prix. Les rencontres servent surtout de prétexte aux retrouvailles. «Nous avons douze membres sur notre listing. Je pense que neuf étaient déjà présents lors du commencement, dont notre déléguée, Laurine Soudan. C’est dire l’amitié qui nous lie.»
La formation montoise évolue en P4B de la province du Hainaut. «Nous n’avons pas vraiment de prétention. Toutefois lors d’une saison, nous sommes parvenus à rejoindre la P3. Nous n’avions pourtant fini que troisièmes ou quatrièmes de notre série, mais on nous a demandé de venir compléter une place vacante à l’étage supérieur. N’ayant rien à perdre, on a tenté le coup. Un an plus tard, on se retrouvait à nouveau en P4.»
PAS QUE L’EFFORT PHYSIQUE
La saison dernière, les Montois avaient terminé dixièmes sur treize en P4A. «Lors de cette campagne avortée, nous n’avions empoché que deux unités en cinq matchs disputés grâce à notre unique victoire conquise à OH Thieu Family (2-6). Ce n’était pas énorme mais encore une fois, nous jouons principalement pour l’amusement. Nous apprécions tout autant, après l’effort, les joies de la troisième mi-temps.»
C’est donc avec la même philosophie que l’équipe se retrouvera, si tout rentrait progressivement dans l’ordre évidemment sur le plan sanitaire, pour entamer le prochain exercice. «On n’ose pas trop se projeter de peur d’être à nouveau déçu. On croise quand même les doigts pour refouler le terrain. Notre effectif ne devrait pas connaître de modification. Et si l’un décidait d’arrêter, c’est dans notre sphère d’amis que nous nous tournerions pour le remplacer.»
NICOLAS TOUSSAINT