La formation de Parking Brussels a fait directement mouche pour sa première saison au sein de la Ligue du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. Pour sa première campagne en 2019-2020, elle s’est retrouvée en ordre utile pour monter de P5D en P4H. «On se débrouillait plutôt bien», confie le correspondant qualifié bruxellois, Nabil El Ouahdani. «Si Street West Bruxelles a rapidement fait le trou et filait vers le titre, il y avait une belle lutte à trois pour la deuxième place avec derrière la Jeunesse UTD Molenbeek, Andromède Woluwé et nous. Nous pointions sur la 3e marche du podium quand la crise sanitaire a mis fin à la compétition. Lors de l’établissement du coefficient pour établir la hiérarchie, on s’est retrouvé une place en dessous (4e).»
Il y a eu quand même une bonne nouvelle. «Comme chaque saison, des équipes stoppent dans les divisions supérieures. Finalement, nous avons été appelés à venir compléter une série de P4. Nous étions évidemment ravis. Tant par l’aspect sportif qu’au niveau structurel. En nous lançant, nous avions un peu peur administrativement parlant.»
Mais les choses se sont bien mises en place. Le club regroupe en fait plusieurs collègues. «Nous travaillons tous pour une société de parking sur Bruxelles. Certains ont déjà joué au football en salle et même à un certain niveau comme Youssef El Hafid à Frameuro Mons,… D’autres ont côtoyé les clubs de Schepdaal ou Hamme. Nous avons toutefois décidé de démarrer à la base et donc en P5 sans rechercher à reprendre la gestion d’un matricule évoluant dans une division supérieure. Car le but est avant tout de nous retrouver et de renforcer nos liens du boulot.»
QUAND LE COVID S’EMMÊLE
Son premier match en P4, Parking Bruxelles l’a remporté à Emergence Ixelles (2-3) avant que la crise sanitaire ne vienne impacter le groupe. «Nous avons un cinq de base et deux des joueurs qui le composent se sont d’entrée retrouvés positifs au Covid. Comme notre noyau de dix éléments est assez juste, nous avons donc été déforcés. Si bien que nous avons essuyé quatre revers consécutifs jusqu’à l’arrêt du championnat. Je pense toutefois qu’avec les retours, nous aurions stoppé l’hémorragie pour tenter de remonter dans le classement.»
En espérant une reprise en mode «normale» en septembre prochain, l’équipe cherchera à lutter avec les meilleurs. «Avec un noyau qui accueillera peut-être d’autres employés de notre société, on visera le podium avec, sait-on jamais, une nouvelle bonne nouvelle à la clé.»
NICOLAS TOUSSAINT