Lorsque l’on évoque le quartier d’Anneessens, on pense directement au club d’Anneessens 25 Bruxelles, pensionnaire de D1 à l’A.B.F.S., qui voici près de cinq ans remportait la Coupe de Belgique. Mais un autre club de ce quartier évolue en séries provinciales du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale: Mini Anneessens Bruxelles. «A la base, notre club issu d’une A.S.B.L. n’alignait que des équipes de jeunes», confie l’un des membres du club et joueur de l’équipe, Othman Belahcen. «Ce n’est que progressivement qu’une équipe seniors a été constituée.»
Celle-ci officie en P3. Versée en série E en 2019-2020, elle avait échappé de peu à la relégation en terminant 11e avec seulement trois centièmes de plus au coefficient que Droopy Boy’s Anderlecht (12e) qui avait fait la bascule en P4. «Le groupe était composé par deux générations de joueurs. On pouvait y retrouver des jeunes gars de 18 ans comme des quarantenaires. Malheureusement, nous nous sommes parfois retrouvés à quatre sur le terrain. Après cette campagne difficile, nous nous sommes demandés si nous allions réinscrire l’équipe. Nous n’avons pas voulu laisser tomber. Et nous sommes repartis pour un tour.»
DES CADETS ET MINIMES
Et toujours donc en P3, mais en série F cette fois. «Le noyau a légèrement évolué et l’âge des joueurs oscillait désormais entre 20 et 30 ans. Au moment de la reprise en septembre, nous étions toutefois loin d’être au complet. J’ai moi été absent. Progressivement, tout rentrait dans l’ordre. On affichait un 4 sur 10, avant que la compétition ne s’arrête en octobre dernier. Ce n’était pas encore grand-chose, mais nous semblions dans une meilleure dynamique que la saison précédente. On aurait pu se maintenir, même si une relégation n’aurait pas été la fin du monde non plus. On attache aussi beaucoup d’importance aux jeunes de notre A.S.B.L.»
Deux équipes représentaient le club dans ces catégories. «Nous avions des minimes et des cadets. Le football en salle est une activité qui fonctionne bien au sein de l’A.S.B.L. Les gens qui encadrent sont tous bénévoles. Il m’est déjà arrivé de coacher. Nous faisons du mieux pour espérer voir un jour ces jeunes prendre notre place.»
NICOLAS TOUSSAINT