«Tout est dans notre appellation»: Voilà comment nous a répondu le correspondant qualifié du club des Copains d’Abord Liège lorsque nous lui avons demandé de nous narrer l’ambiance qui régnait depuis maintenant 24 ans dans son cercle. «Ce titre de Georges Brassens nous sied à merveille», raconte Christophe Verleye. «Je n’étais pas encore présent lorsque tout a commencé, mais on m’a raconté la genèse. Des potes du Collèges St-Barthélemy de Liège et des scouts de l’unité de Sainte-Walburge se sont retrouvés autour d’un barbecue et l’idée a germé. Le président, Jean Fauconnier était présent et il occupe toujours le poste depuis lors. Moi qui évoluais à l’échelon national, je ne suis arrivé que bien après afin de retrouver également mes amis. C’est une histoire qui roule ainsi depuis deux décennies.» Et on le comprend rapidement, les résultats et classement ne sont pas la priorité du club. «On intègre le noyau de bouche à oreille entre amis. Il y a des anciens. Dont moi qui affiche désormais 52 printemps. Toutefois désormais, les progénitures commencent à prendre la relève. Alors qu’on avait plutôt l’habitude des queues de peloton, nous sommes parvenus à terminer quatrièmes en 2018-2019. On nous a demandé de venir compléter une série de P3. Les jeunes étaient chauds et on a accepté. Malheureusement, nous avons fait l’ascenseur. Pourtant, nous n’étions pas ridicules. Les défaites étaient souvent concédées sur de faibles écarts, même si on s’est classé dernier. Nous sommes repartis cette saison en P4. Hormis une grosse défaite (18-5) au MFC Bassenge, nous rivalisions. Encore une fois, on ne regardait pas tellement le classement. Du moment que l’on s’amusait, c’était le principal.»
EDMILSON ET VENANZI COMME ADVERSAIRES
Notre interlocuteur et ses équipiers ont eu l’occasion d’affronter du beau monde durant ces années. «Nous avons notamment affronté des joueurs de football comme le père et le fils Edmilson qui ont tous deux porté les couleurs du Standard. En parlant des «Rouches», nous avons même eu l’occasion d’avoir parmi nos affiliés leur président actuel, Bruno Venanzi. Il doit avoir joué deux ans pour nos couleurs voici une quinzaine d’années. Franchement, il se débrouillait plutôt pas mal. Cela ne nous rajeunit pas.» (rires)
Pourtant, tous seront au poste sur les parquets, on l’espère, en septembre prochain. «Comme à notre habitude, on privilégiera alors la joie de se retrouver plutôt que la recherche à tout prix de résultats.»
NICOLAS TOUSSAINT