Pendant que son équipe fanion faisait l’ascension de la P2A vers l’élite provinciale du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale, la seconde formation de Drink Team Nil, pourtant assurée du maintien en P3, prenait directement la direction de la… P5A. Son correspondant qualifié nous donne l’explication de la campagne 2019-2020 pas comme les autres. «Notre P2 avait terminé deuxième derrière Futsal Berchem-Sainte-Agathe», rappelle Nicolas Bontemps. «Des places se sont libérées en P1 et comme nous avions coché en début de saison notre accord pour rejoindre la division supérieure au cas où cela se présenterait, nous nous sommes retrouvés en P1 pour 2020-2021. Quant à notre P3, elle avait fini 8e et était donc sauvée. Toutefois vu la moyenne d’âge avoisinant la quarantaine, on risquait peut-être cette fois de peiner à ce niveau. On a fait la demande pour repartir en P5. Celle-ci a été acceptée.» Et cette fois, si la P1 se retrouvait dernière avec un bilan de 0 sur 10 avant l’annulation de ce dernier championnat, la P5 trônait en tête avec un 7 sur 8. «Je suis joueur au sein de cette dernière équipe et même si nous ne sommes plus de première fraîcheur, on peut toujours compter sur notre expérience et notre placement. Cela compense un peu notre manque physique. Il est vrai que nombreux d’entre-nous ne jouent plus au football. On aurait peut-être pu rejoindre la P4 et enfin retrouver la division qui nous correspond le mieux.»
ENCORE EN APPRENTISSAGE
Pour l’équipe A qui a juste accueilli un nouvel élément en la personne de Mike Brassart, la différence du niveau supérieur s’est fait ressentir. «La P1 est un autre football en salle. Nous étions encore en phase d’apprentissage lorsque le second confinement, en octobre dernier, a mis fin à la saison. Malgré tout, la majorité des défaites n’étaient pas concédées sur d’énormes écarts. Nous avons même, plus d’une fois, mené au score. Peut-être un peu trop naïfs, nous voulions alors encore aller de l’avant au lieu de gérer. Une autre grosse différence avec la P2, c’est que quasi chaque erreur se paie cash.»
Avec l’arrêt du championnat, on retrouvera toutefois chacune des équipes dans sa division respective. «Reste à savoir comment nous assumerons financièrement. Notre week-end de festivités prévu à la base dans quasi deux semaines ne pourra évidemment pas avoir lieu. Nous en avions déjà été privés en 2020. Les temps sont durs pour tout le monde je le crains…»
NICOLAS TOUSSAINT