Cela faisait plusieurs saisons que le club féminin de Bebolitas Bruxelles participait au championnat du Brabant Flamand. Toutefois pour entamer la campagne 2019-2020, les dirigeantes avaient pris la décision de quitter cette province pour s’affilier à la Ligue Francophone de Football en Salle afin de disputer le championnat de Dames 2 du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. «Nous avons fait ce choix surtout pour une question de facilité», explique la correspondante qualifiée du club, également joueuse, Marjan Verhaegen. «Nous sommes flamandes et nous habitons, pour la plupart, Bruxelles. Toutefois dans le championnat flamand, il n’était pas rare de devoir effectuer une heure de trajet pour nous rendre à une salle adverse. Nous perdons beaucoup moins de temps sur les routes dans la compétition francophone où tout est davantage rassemblé, dans notre série, sur Bruxelles.»
Sportivement, l’équipe avait terminé sur la troisième marche du podium pour son premier exercice chez nous. «Cela remonte déjà à pas mal de temps. Le jeu est un peu différent, mais le niveau est plus au moins comparable à celui du niveau flamand. Nous avons trouvé tout de suite nos marques en étant parfaitement accueillies par les adversaires francophones. On se débrouille aussi un minimum en français et donc, cela aide.»
CINQ SUR SIX
Pour cette dernière campagne avortée, l’équipe était en mesure de confirmer. Après avoir explosé les dernières classées de Wolf Wezembeek sur le score de 20-1, les Bruxelloises avaient également fêté la victoire à Mariners Auderghem, avant de perdre une plume contre New Team Laeken (6-6). «Ce 5 sur 6 était un bon départ. L’objectif était de faire aussi bien que lors du précédent championnat pour tenter de remonter sur le podium. Rejoindre l’échelon de Dames 1? Je pense qu’il serait un peu trop élevé pour nous.»
La formation bruxellois était aussi inscrite en Coupe de Belgique gérée par l’A.B.F.S. Elle aurait dû affronter, au tour préliminaire, le nouveau club hennuyer de Legrand Futsal Aiseau-Jemeppe qui se montrait ambitieux dans son propre championnat. «C’est une compétition à laquelle nous participations déjà lorsque nous jouions dans le le Brabant Flamand. Le fait de prester sur le plan national est motivant, même si ce n’est qu’un petit bonus.»
NICOLAS TOUSSAINT