Le gardien reste l’un des postes «clé» dans la pratique du football en salle où en raison des surfaces bien plus réduites que sur le gazon, il est amené à devoir faire parler ses réflexes et surtout de les enchaîner. C’est valable pour l’échelon national, mais aussi pour celui provincial. Le club de Malibu Jette peut en témoigner. Voici deux saisons, l’équipe n’avait pu éviter la relégation de P2 en P3 du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. «C’est incroyable mais quasi toutes les deux saisons depuis nos débuts en 2008, nous avons changé de portier», explique Gaëtan Denies, membre du comité jettois et également joueur. «Nous ne parvenons pas à dénicher un véritable gardien. Si bien que ce sont chaque fois des joueurs de champ qui doivent s’y coller. Ces derniers temps, cela a été Julien Plusquin, un ami, qui nous dépanne comme il le peut et que nous avons baptisé, amicalement, «main de mousse».» (rires)
Si bien que l’équipe a déjà été très satisfaite de pouvoir se stabiliser, en 2019-2020, en P3C. «Nous avons réussi à terminer dans le top 5 et toujours sans gardien spécifique. C’était plus qu’honorable, d’autant que nous avons quasi tous presque franchi la barre de la trentaine.»
Le démarrage était, par contre, plus laborieux lors de cette saison à définitivement ranger au placard. «Nous avons pourtant eu l’occasion de disputer trois de nos quatre rencontres dans notre salle omnisports de Jette, mais nous nous sommes chaque fois inclinés. Notre seul succès, on a été le chercher en déplacement à Europa Kraainem UTD 3 et sur un score sans appel de 3-10.»
MALIBU ANANAS
Il en faut toutefois plus pour décourager cette bande d’amis où l’on retrouve, parmi les joueurs, certains chevronnés et d’autres moins. «Nous étions, à la base, étudiants au collège Saint-Pierre à Jette. Nous voulions garder contact à la fin de nos cursus et on a donc décidé de créer un club de football en salle pour se revoir au moins une fois par semaine. Forcément, certains de nous avaient déjà au moins joué au football et d’autres pas. On voit donc la différence lors de nos matchs lorsque ceux qui ont déjà pratiqué sont là ou pas. Quant au choix de la dénomination, elle vient du nom de l’équipe que nous portions lorsqu’on participait à des tournois de sixte en été. On s’appelait les «Malibu Ananas», l’un de nos cocktails favoris. Lorsqu’il a fallu s’affilier à la Ligue, nous l’avons conservé en partie.»
NICOLAS TOUSSAINT