PROVINCIALE 2B ET 3C HAINAUT – RC Anderlues a appris de ses erreurs

Le «Racing Club» fait partie de ses clubs qui ont marqué l’histoire sportive de la commune d’Anderlues. On se souvient que le cercle était parvenu jusqu’à grimper en N2A de l’A.B.F.S., échelon qui était encore le sien lors de la campagne 2017-2018. La relégation n’avait toutefois pu être évitée et les dirigeants avaient décidé de ne pas se réinscrire en D3.
«Après une remarquable quatrième place en 2016-2017, nous avions connu une dernière saison galère en D2 avec des gens qui n’avaient pas tenu leur parole, alors que le championnat n’avait pas encore débuté», rappelle le fidèle C.Q. anderlusien, Larry Dubois. «Il y avait quelque chose de brisé et l’incertitude planait. Nous avions alors décidé de repartir avec notre seule équipe B qui venait d’être sacrée en P4, avec un 51 sur 52, et donc promue en P3. La saison suivante, on rejoignait la P2 et on lançait une équipe B en P4.» Et la montée en P1 n’est pas passée très loin. «On avait pourtant réalisé une superbe préparation, notamment face des équipes de D2 et D3. Mais on a loupé le train, le temps de revenir les pieds sur terre. Michaël Cordier est arrivé dans la cage pour remplacer notre gardien blessé. Cela a été le déclic. Nous sommes revenus dans le top 5. On avait réalisé un 4 sur 6 face au top 3 et le podium était plus que jouable avec une montée possible. C’est alors que le championnat a été interrompu en raison de la crise sanitaire.»

L’équipe avait repris, cette saison, par deux succès et deux défaites toujours en P2B de la province du Hainaut. «Et cette fois, c’est surtout notre 2e équipe, qui venait de monter de P4 en P3C, qui était encore mieux partie. Si elle avait au moins pu reprendre par une demi-championnat, on se serait peut-être retrouvé avec nos deux équipes seniors en P2 au terme de la saison.» Mais le sommet, ce n’est plus vraiment le but ultime recherché par le club. «On a retenu les leçons de notre épopée jusqu’en N2. On ne veut plus commettre les mêmes erreurs, même si dans un creux de la tête, on espère, à moyen terme, stabiliser notre équipe fanion en P1.»

UN CHALLENGE COMMUNAL POUR SE RELANCER

Et pour cela, le club peut toujours compter sur son président, Numa Marlière, qui officie aussi comme coach. «Ce dernier dit toujours aux joueurs qu’il préfère être battu 7-6 en ayant donné le maximum que de vaincre 12-1 contre un adversaire à la dérive. Ce qui veut dire qu’il n’y a pas que les résultats qui compte chez nous et que la combativité est autant importante.»

Si les deux équipes repartiront chacune à leur échelon respectif la saison prochaine, on n’oublie pas les jeunes. «On en a beaucoup âgés entre 5 et 10 ans. Ils peuvent bénéficier d’une cotisation raisonnable de 100 euros, alors que je sais que cela peut monter jusqu’au triple dans certains clubs. Chez nous, ils s’entraînent au moins deux heures par semaine. Quant à nos joueurs seniors, nous espérons les revoir le plus vite possible. Notre club projette d’organiser, si cela est possible avant l’été, un challenge qui réunirait les clubs de la commune. De quoi se replonger dans le bain avant le championnat 2021-2020 et, on l’espère, un retour à la normale.»

NICOLAS TOUSSAINT