Âgé de 73 ans, Paul Renard préside toujours le club du Celtic Aubel qui aligne, dans le championnat de la province de Liège, quatre équipes. «Il doit y avoir une quinzaine d’années que j’ai succédé au papa de notre C.Q. et coach de notre équipe fanion en P1, Luc Heins», se souvient Paul Renard. «Quant au club, il a vu le jour en 1991. Le plus haut niveau atteint est l’élite.»
Le club comptait deux équipes et ce nombre a doublé pour entamer l’exercice 2019-2020. «Nous avons pas mal de connaissances qui nous ont rejoints. En s’engageant chez nous, cela leur évitait de faire la démarche pour obtenir leur propre matricule et ainsi de payer moins cher l’inscription en tant qu’équipes «réserves».»
La P1 reste toutefois la vitrine. «Les joueurs, pour la plupart, sont quasi tous trentenaires et ont forcément de l’expérience à revendre. Par contre, la condition et la vitesse manquent un peu lorsqu’il y a des jeunes en face. Mais ils arrivent toujours à s’en sortir. La saison dernière, ils ont terminé neuvièmes avec une avance bien suffisante (NDLR: huit points d’avance sur la zone rouge) au moment de l’interruption du championnat. Le but a, de nouveau, été atteint avec ce maintien. On peut notamment compter sur Frédéric Thelen ou Gauthier André pour diriger la manœuvre. Les autres ne sont pas manchots, loin de là. Frédéric Heins, Alexandre d’Acquisto, David Gutkin,… apportent également.»
« LA DEMI-SAISON, UN MOINDRE MAL »
Avec un noyau qui a été reconduit pour le championnat actuel, l’équipe a repris sa moyenne quasi habituelle d’un point par match. «En cinq matchs, nous avons révolté autant d’unités. Au complet, nous sommes capables du meilleur. La saison dernière, nous avions au moins battu une fois Team GSI Liège qui a rejoint la N3D de l’A.B.F.S. via la première place. Lors de cet exercice, il a quand même fallu attendre le troisième match pour fêter une première victoire au Real Avin (7-11). Notre souci, c’est le manque de régularité. On doit parfois faire appel à des joueurs de nos autres équipes et cela s’en ressent.»
Concernant ces autres équipes, elles se débrouillent aussi plutôt bien. «La P3A composée de jeunes éléments a débuté par un 5 sur 8. Et nos deux formations de P4A et P4E occupent chacune la quatrième place de leur classement, même si cela ne veut pas dire grand-chose avec un nombre de matchs différent.»
Si l’on reprend le chemin des salles, la P1 tentera de se mettre le plus vite à l’abri. «On aurait voulu, à la base, une saison blanche mais comme de toute manière, même si c’était le cas, cela ne réduirait pas tous les frais, la moins mauvaise formule pour poursuivre serait une demi-saison avec la suite et fin des matchs aller uniquement.»
NICOLAS TOUSSAINT