Si le club 100% féminin des Filles du Block Bruxelles a disputé son premier championnat de Dames 2 du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» lors de la saison 2018-2019, il a d’abord fait les choses dans l’ordre. Pour permettre à ses filles pour quelques-unes novices de découvrir correctement la discipline, des entraînements ont d’abord été organisés. «On s’est ainsi formé durant quasi deux ans avant de nous lancer dans la compétition», confirme la correspondante qualifiée, Britt Vanderschrick, également capitaine et pivot de l’équipe. «Nous avons pour cela déménagé sur Bruxelles. On s’est entraîné dans une première salle, avant d’en rejoindre une autre, celle de la rue de la Roue, pour y disputer nos matchs. A la base, on retrouvait pas mal de mes copines comme joueuses avec lesquels on faisait des tournois durant l’été. Progressivement, ces dernières ont fait appel à des connaissances et le noyau s’est ainsi formé. Deux coachs, Karim Bouachmir et son adjoint, Najib Lamallem se sont occupés de nous.»
La première campagne a surtout servi de découverte. «Le but était clairement de s’acclimater aux règles et de trouver nos repères sur le terrain. Le classement n’avait pas d’importance. Il y avait clairement une grosse différence entre les meilleurs équipes et nous. Nous avons, malgré tout, pas mal appris. La saison dernière, on a terminé 7e sur 8, tout en ayant toutefois empoché dix unités en dix-sept matchs.» Et lors de cet exercice en cours, le travail commence à porter ses fruits. «Nous affichons un bilan de 5 sur 8. Nous avons gagné d’entrée à Guanekouke Kraainem 3 qui nous a rendu la pareille avec son équipe 1. Nous avons ensuite totalement survolé la rencontre contre Schaerbeek 2 (14-1). Juste avant l’arrêt, on a tenu tête aux filles du SC Blue Panthers Braine (4-4). C’est un tout bon résultat pour nous, puisque nos adversaires n’étaient pas satisfaites d’elles au coup de sifflet final. Elles pensaient certainement prendre le dessus.»
LE TOP 3 OU 4
Le noyau composé d’une dizaine de joueuses peut compter sur quelques individualités. «Il y a notamment Lidewij Nuitten, mais aussi Nadège Bibo Tansia qui a l’art d’inscrire des buts venus de nulle part. Nous étions en pleine progression. Cette interruption, dont on espère qu’elle ne sera pas définitive, est arrivée au mauvais moment.»
Les filles du «Block» attendent donc impatiemment de refouler le terrain elles qui, en temps normal, s’entraînent deux fois par semaine. «Et si c’est le cas, on essaiera de terminer dans le top 4 ou sur le podium, sans pour autant viser le montée en Dames 1.»
NICOLAS TOUSSAINT