Pas simple de vivre une saison sans empocher le moindre point dans l’escarcelle. C’est pourtant la mésaventure qui est arrivée au club de Cosa Nostra Liège. Elle n’a pu débloquer le compteur, la saison dernière, lors de ses seize matchs de championnat disputés en P3F de la province de Liège. «Alors que l’on jouait précédemment au sein de l’équipe B d’un autre club baptisé «FDLR», nous avons acquis notre propre matricule en 2018», explique Gabriele d’Antona membre du comité et également joueur du «Cosa Nostra». «Nous avions terminé honorablement lors de notre première campagne. Néanmoins, on ne s’attendait pas à ce que l’on nous demande de venir compléter une série de P3. Nous avons quand même voulu relever le défi. Mal nous en a pris. Si le noyau était conséquent quantitativement, cela était moins le cas qualitativement. Nous avons subi quelques humiliations. Nous avons parfois encaissé des dizaines de buts lors de déplacements à Visé, Herstal,… Une fois le match terminé, nous n’avions qu’une envie: rentrer au plus vite chez soi. Mentalement, même si nous recevions des encouragements de nos adversaires qui voyaient notre désarroi, cela n’a pas été facile à vivre.»
Si bien que lorsque la saison actuelle a repris en septembre, cette fois en P4C, et que la victoire a directement été fêtée aux Lombrics Harzé B (4-5), les joueurs ont éprouvé une immense joie. «Nous avions ainsi repris un peu espoir. Nous avons toutefois vite déchanté. Cinq jours plus tard, on s’inclinait 14-3 au MF Oreye C.»
DIX BUTS INSCRITS A GÉROMONT
Mais il y a eu, depuis, un deuxième succès au MF Géromont UTD B. «Il n’y avait pas d’arbitre officiel ce soir-là et on s’est dit que l’on allait tout donner pour essayer de franchir la barre des dix buts inscrits. Ce qui nous a réussi. On s’est imposé 3-10. Visiblement, le groupe a quand même progressé par rapport à la défunt campagne. Les arrivées de Stéphane Dinaro et de mon frère, Mario ont apporté un léger plus. Il reste toutefois pas mal de travail, mais le fait de se dire que l’on sait à nouveau remporter des matchs, cela fait un bien fou au moral.»
Et on espère, dès lors, qu’il y aura au moins une troisième victoire. «Et cela, ce n’est pas gagné. On ne sait toujours pas quand nous aurons le feu vert pour retrouver le chemin de la salle. Cela manque cruellement. Surtout à notre niveau, où le plus important reste l’amusement avant la performance.»
NICOLAS TOUSSAINT