C’est début juillet 2020 que l’affiliation du nouveau club du MF Lions Verviers a pris cours à la Ligue. Et directement, les Verviétois ont eu l’occasion de débuter en Provinciale 3, sans devoir passer par le bas de l’échelle en P4 liégeoise. «Visiblement, il y avait pas mal de clubs de P4 qui ne souhaitaient pas monter au terme de la défunte saison, sans compter ceux qui n’étaient pas classés en ordre utile, si bien que l’on nous a proposé de commencer en P3», explique le joueur et C.Q du MF Lions Verviers, Dylan Kulak. «Pour nous qui envisagions de jouer d’entrée la montée, on a saisi l’opportunité. On a ainsi gagné un an.»
Ce club a été fondé entre potes. «Certains jouaient déjà au football, dont moi. Mais en raison d’un mal récurrent au genou, j’ai arrêté cette discipline pour privilégier la salle. On évoluait aussi beaucoup sur de petits terrains synthétique en boarding soccer. Comme c’étaient souvent les mêmes que l’on retrouvait, on a décidé de se lancer à la Ligue pour avoir notre joute hebdomadaire. On provient de Verviers même et aussi de Welkenraedt. Il a fallu s’adapter aux règles et donc, par conséquent, ne plus pouvoir bénéficier du boarding lors de certaines phases. Les terrains sont également plus petits.»
«DE NOTRE MIEUX»
L’entrée en matière a plutôt été bénéfique avec d’entrée un 3 sur 4 en P3C. Ce sont toutefois quatre revers qui se sont enchaînés. «Et dedans, il y a notre match du premier tour de la coupe provinciale. Il y a eu un souci de communication. On n’a pas effectué le déplacement et on a été sanctionné d’un forfait. Quant au championnat, nous avons joué nos deux derniers matchs avec notre gardien, Azeddine Gattafi qui souffrait d’une entorse. Contre Golden Verviers, cela a été catastrophique. C’est pourtant un excellent portier mais là, il n’en pouvait plus. On a d’ailleurs fini avec un joueur de champ dans la cage. Nous n’avons pu éviter la dégelée (2-13). Et lors de notre ultime rencontre, nous ne nous sommes inclinés que 5-7 contre MF Lucana Liège et cela en ayant encaissé cinq buts sur coup franc.»
Les pensionnaires du complexe sportif de Herbesthal ne s’affolent cependant pas. «Beaucoup découvrent la discipline et il faut donc le temps pour trouver réellement nos marques. On ne savait pas non plus trop où nous mettions les pieds. Malheureusement, cet arrêt que l’on connaît a freiné notre progression. Dès la reprise, on essaiera de faire de notre mieux avec d’abord le maintien comme priorité et pourquoi pas même un ventre mou.»
NICOLAS TOUSSAINT