Cela fait maintenant cinq ans que le club de Bruxhell Squad s’est affilié à la Ligue sous une dénomination plutôt originale. «Nous sommes tous originaires de Bruxelles», explique le joueur et correspondant qualifié du club, Filemon Dettori. «On voulait éviter le traditionnel MF, Sporting,… pour choisir notre nom. Le président, Adrian Mata Antunez a déniché Bruxhell comme jeu de mots sous forme de boutade avec hell qui se traduit par enfer en anglais.»
A la base, les joueurs combinait deux disciplines. «On jouait aussi pour la majorité au football à l’ABSSA. Mais ce n’était pas toujours évident pour tout le monde de trouver le temps de passer d’un sport à un autre. De notre côté, avec notamment le président, on on décidé alors de plus s’investir dans le football en salle.»
En quatre saisons disputées, l’équipe est déjà parvenue à accéder une fois à la P4. «C’était il y a deux ans, mais nous sommes descendus directement. Quelques-uns, dont moi, ont déjà joué un peu plus haut en P3. La niveau n’est pas mal mais la difficulté, c’est de se retrouver en nombre. D’une semaine à l’autre, le cinq de base change très souvent. On n’a pu échapper, non plus, à l’un ou l’autre forfait. Si bien que nous n’avons terminé que 11e sur 14 lors de la défunte campagne en P5E.»
UN BON PARCOURS EN COUPE
La formation bruxelloise est repartie, en 2020-2021, avec une moyenne d’un point engrangé par rencontre toujours en P5, mais en série B cette fois. «On a remporté notre match inaugural, avant d’enchaîner par trois revers. Nous étions en train de reprendre du poil de la bête avant le confinement, puisque nous avions gagné nos deux derniers matchs. C’est donc un départ plutôt satisfaisant. Ce qui l’est moins, c’est la mentalité de certains adversaires qui s’en prennent continuellement aux arbitres. Cela crée des tensions et c’est d’ailleurs ce qui a découragé plusieurs de nos éléments qui ont décidé d’arrêter en fin d’exercice passé.»
On espère donc que cela change un peu dans le futur. «Pour l’instant, on se demande d’abord si l’on va bien pouvoir recommencer. A notre niveau, nous sommes avant tout là pour prendre du plaisir et notre rendez-vous hebdomadaire nous manque. Si l’on reprend, on essaiera de faire de notre mieux en championnat, en visant davantage un bon parcours en coupe provinciale. Nous sommes déjà arrivés en huitièmes de finale lors d’une saison en ayant battu des équipes de P4, alors que nous militions un cran plus bas.»
NICOLAS TOUSSAINT