Avec ses deux équipes alignées la saison dernière, le club du quartier de Liège de Grasshopper Burenville n’a pu récolter au total que dix unités au terme du défunt championnat écourté. L’équipe B a terminé avant-dernière en P4F de la province de Liège avec huit unités, alors que la formation A n’a pu éviter la relégation de P3E en ne fêtant qu’une seule victoire en vingt rencontres disputées. «Il fallait s’’y attendre», confie le correspondant qualifié de Burenville, Georges Mabille. «Chez nous, les noyaux sont scindés et comme, de plus, il n’est pas toujours évident, même pour s’entraider, de faire passer un joueur d’une équipe à l’autre, chacune d’elles vit son propre championnat. Il faut savoir que la «A» venait de rejoindre la P3 un peu par hasard. Elle avait été, en effet, repêchée . Sans surprise donc, elle a rencontré des difficultés pour assumer ce nouveau niveau. Nos jeunes étudiants tournaient entre eux, mais cela n’a pas suffi.»
Il en faut plus pour atteindre le moral de notre interlocuteur. «Il n’y a pas de volonté d’impérativement aller le plus haut possible. D’ailleurs, depuis les débuts fin des années 80 ou début des années 90, avant la reprise d’un matricule en 2009, nous ne sommes jamais montés plus haut que la P3. Lorsque l’on s’est lancé, on a voulu opter pour une dénomination originale. On a choisi Grasshopper qui fait référence au club de football suisse de Zurich. Et Burenville coulait aussi de source puisque gamins, nous allions jouer au ballon rond sur sa place.»
LES REJETONS PRENNENT LE RELAIS
On retrouve donc toujours les deux équipes en compétition, à la différence près que celles-ci militent cette fois uniquement au bas de l’échelle. «Et d’après le début de saison, j’ai l’impression que la «B» qui a récoltés cinq unités sur huit est même un peu plus forte que la «A» qui a empoché six points sur douze. On ne se prend toutefois pas la tête. Nous avons même au sein du club un cinquantenaire, Pascal Jamoul (54 ans) qui rend encore de bien beaux services, même si ce sont surtout maintenant nos rejetons qui prennent de plus en plus le relais. Le but est clairement l’amusement et le défoulement qui sont forcément mis à mal pour l’instant avec ce rebond de la pandémie. On espère que l’on assistera dans pas trop longtemps à une petite éclaircie.»
NICOLAS TOUSSAINT