MFC Golden Ougrée fait partie de ces équipes dont la méthode utilisée du coefficient pour établir la hiérarchie finale dans les différents championnats 2019-2020 à la Ligue a été salvatrice. Engagé dans le championnat de la P2C en province de Liège, Ougrée se trouvait en onzième position, en mars dernier, juste devant Karadag Seraing (12e) et la zone rouge composée par Marseille Wanze B et AJS Ougrée. L’équipe avait trois unités d’avance sur les deux derniers, mais aussi deux matchs de plus. Si bien qu’au moment de l’arrêt, Golden Ougrée se trouvait, aux points perdus, en position de relégable. «Ce n’est pas un championnat qui restera dans les annales», avoue le correspondant qualifié de Golden Ougrée, Giorlando Gallo. «Nous n’avons jamais pu être sereins. Des joueurs ont arrêté. Ils ne voulaient plus venir ou alors, il y avait le boulot qui les en empêchait. On a continuellement vivoté dans la partie dangereuse du classement. Difficile de dire si l’on se serait sauvé à la régulière. Mais l’annonce, au final, du maintien a été accueilli avec soulagement.»
Notre interlocuteur espérait que l’histoire ne se répète plus cette saison, mais c’est plutôt mal parti. Toujours en P2C, l’équipe a entamé son championnat par quatre revers et n’est parvenue qu’à débloquer le compteur que lors du dernier match avant l’interruption. C’était à La Roja Liège le 9 octobre déjà. «Nous avons pourtant accueillir trois nouveaux dont je ne me rappelle plus des noms. Nous n’avons pourtant pas démérité, mais les points ne tombent pas. On espère que la tendance s’inversera lorsque l’on pourra reprendre. Nous sommes, toutefois, toujours en lice en coupe provinciale.»
TOUJOURS PLUS HAUT
Malgré ce départ manqué, Giorlando Gallo continue de se montrer ambitieux. «Avant de rejoindre la Ligue en 2013, nous jouions à l’Union Belge. Nous étions parvenus au plus haut niveau provincial. Il n’y a ensuite plus eu de séries à l’URBSFA. Nous sommes repartis en P4 à la LFFS-Liège. Nous avons directement enchaîné des montées en P3 et P2. On espère que notre ascension, malgré ces derniers mois compliqués, n’est pas terminée. Comme c’est mal parti, on se contentera d’essayer de redresser la barre pour nous rapprocher du ventre mou, voire du top 5. Mais il est clair que l’on vise, à moyen terme, la P1 et qui sait, un jour, l’échelon national.»
NICOLAS TOUSSAINT