Les Zébus de Louvain-la-Neuve qui évoluent en P4A du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» font partie de ces clubs à la régularité exemplaire. En effet, c’est grâce à la moyenne précise d’un point par match (dix-huit unités en autant de rencontres disputées) que l’équipe avait pris, au moment de l’arrêt du défunt championnat, la sixième place finale. Et depuis la reprise, la formation louvaniste a recommencé sur les mêmes bases: quatre matchs, quatre points et donc de nouveau une unité en moyenne grappillée par match. «On ne l’avait pas remarqué», rigole Vincent Callens, correspondant qualifié du club, qui fait également partie du noyau. «On a entamé la saison par une défaite et depuis, nous avons enchaîné, jusqu’à l’interruption en octobre, trois rencontres sans revers avec un succès et deux partages. Difficile de dire si c’est un bon bilan car à ce stade de la compétition, les équipes sont toujours en train de se chercher et de trouver le bon rythme. Plus les matchs filent, plus on monte en puissance. Je pense que ça, nous étions quand même en train de le faire.»
Depuis les débuts en 2011, l’équipe a navigué entre la P5 et la P4. «On doit avoir presté nos trois premières saisons au bas de l’échelle avant de grimper et de jouer au yo-yo. Au terme de la campagne 2018-2019, nous avons de nouveau rejoint la P4 pour ne plus la quitter.»
UN ROULEMENT NATUREL
Un échelon au sein duquel les joueurs se sentent bien. «On ne prend jamais de casquette et lorsque l’on s’impose, ce ne sont jamais non plus sur des scores importants. C’est le niveau idéal pour s’exprimer. Nous avons quelques jeunes joueurs qui sont arrivés pour nous amener de la fraîcheur. Le club est, avant tout, familial et même si nous sommes dix-huit inscrits sur le listing, il y a un roulement naturel qui s’effectue sans problème. Il y a, en plus, du dynamisme. Tous les membres du comité sont également joueurs. Nous ne serions pas prêts pour éventuellement accéder à la P3.»
Notre interlocuteur nous explique le choix de la dénomination. ««Zébus» rappellent le nom d’un restaurant familier lorsque nous nous sommes lancés avec le président Vincent Dulait, ainsi que six ou sept joueurs qui sont toujours également présent. Et puis c’est aussi pour le petit jeu de mot: «Zébus» pour «j’ai bu».
Bref, outre le fait de refouler le terrain, on attend aussi de pouvoir de nouveau partager quelques troisièmes mi-temps. (rires)
NICOLAS TOUSSAINT