Bahod Vilvorde occupe actuellement la sixième place au sein de l’élite du championnat du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» pour sa deuxième campagne de suite à ce niveau. Une position pour laquelle son C.Q. signerait à deux mains si elle demeurait sienne au terme de la saison. «Lorsque le précédent championnat s’est arrêté, nous occupions le 8e rang, synonyme de réussite», déclare Alexandre Knaepen. «On espère donc améliorer un peu ce classement en gardant cette sixième place, voire même prendre position dans le top 5.» Mais pour l’instant, si Vilvorde occupe ce rang, l’équipe profite aussi du retard de matchs accumulés par certains adversaires. «Effectivement, notre bilan affiche un 4 sur 10 avec deux succès à BTT Futsal Bruxelles et Proxima Centauri Bruxelles. On a perdu d’entrée le premier match 5-2 à Espoir Saint-Gilles, alors que nous menions pourtant 0-2, avant de terminer à quatre suite à une exclusion. Face à une équipe qui alignait deux renforts de CB Futsal Jette, cela n’a pas pardonné. Mais là on l’on se dit que nous avons véritablement galvaudé, c’est à Futsal Schaerbeek 1030 (3-1). Il y avait quatre ou cinq bons jeunes chez nos adversaires. Toutefois, c’est littéralement leur gardien, Jean-Pierre Sepulveda qui, malgré la cinquantaine entamée, a prouvé qu’il avait encore de beaux restes. Il a sorti la toute grosse prestation.»
« Ce n’est pas simple pour moi »
En plus d’occuper le poste de C.Q., Alexandre Knaepen coache également le groupe. «S. Talbi était arrivé la saison dernière et l’histoire n’a pas duré bien longtemps. Il avait voulu apposer sa griffe à l’équipe. C’était louable, mais ça n’a pas vraiment pris. Sa perception tactique était quasi impossible à mettre en place sans entraînement. Or comme nous avons au moins cinq éléments qui jouent au football à un certain niveau et qui s’entraînent en semaine, organiser des séances aurait été compliqué. J’ai donc repris les choses en main, même si habitant désormais Pont-à-Celles, cela devient un peu lourd. Cela manque parfois d’assiduité et pour quelqu’un comme moi d’hyper rigoureux, ce n’est pas simple. En fin de saison, Soufian Idrissi est parti. Deux ou trois jeunes ont fait leur apparition dans un noyau qui compte quatorze éléments.»
Il reste à attendre la suite. «Cela va être un casse-tête pour recaser tous les matchs reportés jusqu’ici et dans certaines salles plus que d’autres et notamment la nôtre qui est full et occupée par d’autres disciplines également à l’arrêt. Je tiens toutefois à tirer mon chapeau à nos responsables de la Ligue qui font le maximum pour tenter de poursuivre au mieux la compétition.»
NICOLAS TOUSSAINT