Deux formations mènent la danse en P4E de la province du Hainaut avec un total de sept points après quatre matchs disputés. Elles n’ont donc concédé qu’une plume jusqu’à présent et c’était justement lors de leur affrontement direct. Il s’agit de la nouvelle formation de Bella Sicilia La Louvière et celle du FC Fyz Seneffe active, quant à elle, depuis 2013. Les équipes se sont séparées sur un score de 7-7 le 5 octobre dernier. «Pour nous, c’est un excellent démarrage», déclare le C.Q. de Seneffe, Emmanuel Vocale. «Nous avons quelque peu rajeuni les cadres et avec les joueurs d’expérience qui sont revenus, cela forme un bon mélange.»
C’est le sixième rang que l’équipe occupait au terme du précédent championnat. «On aurait même pu faire un peu mieux. Le souci, c’est que nous avions parfois du mal à réunir suffisamment de joueurs lorsque nous devions évoluer en déplacement. N’empêche, cette défunte campagne nous a permis de retrouver une certaine stabilité.»
Il est vrai que le club sortait d’une période de chute libre. «Lorsque nous nous sommes lancés, nous sommes montés très vite pour rejoindre la P2. On s’est maintenu, à ce niveau, la première saison. Néanmoins, tout avait peut-être été trop vite. Les résultats ont commencé à ne plus être aussi bons et on a connu, lors des deux exercices qui ont suivi, autant de relégations pour nous retrouver au bas de l’échelle. Ce fut en quelque sorte un nouveau départ.»
LA JOIE RETROUVÉE
L’essentiel a ainsi pu être retrouvé. «La joie de jouer pour le simple plaisir a repris le dessus. C’est dommage d’être freiné comme cela dans notre élan, mais on doit bien faire avec.»
On attend maintenant la reprise en espérant entretenir cette bonne spirale. «On ne se braque plus sur le classement comme avant, même si c’est évidemment réjouissant de se retrouver actuellement parmi les meilleurs. Rien n’est fait toutefois. Nous n’avons encore foulé que quatre fois le terrain. L’objectif n’était pas, à la base, d’essayer de remonter d’une division. Mais si l’on voit que cela continue de fonctionner, on se laissera probablement prendre au jeu.»
NICOLAS TOUSSAINT