Les joueurs de Friends Fosses-la-Ville se souviendront longtemps de leur entame de championnat en P4D de la province de Namur et plus particulièrement de leur toute première rencontre. En visite le 11 septembre à DF Sambreville, il s’étaient inclinés, ce soir-là, sur le score peu banal de… 30-5. «Il faut préciser que nous n’avions pu aligner que quatre joueurs, soit les seuls en règle alors sur notre listing», déclare le C.Q. et joueur de l’équipe, Damien Pessleux. «Forcément avec trois joueurs de champs et un gardien, sans aucun moyen donc de souffler, on savait que l’on allait au casse-pipe. D’autant que notre groupe est composé d’éléments qui, pour la plupart, n’ont même pas une petite expérience au football.»
Cela a été un peu mieux lors de la seconde rencontre, perdue en coupe provinciale sur la marque de 9-0. «Mais notre gardien, Simon Lambert en a pris ensuite vingt-cinq aux Gunners Tamines (25-1) et de nouveau onze (11-2) lors de notre dernière sortie à Arthuro Mettet. Forcément, les joueurs se sentaient un peu dépités.»
Pourtant, le club qui s’est lancé à la Ligue en 2011, a connu des périodes plus fastes. «Nous étions déjà parvenus à rejoindre la P3 et même la P2. Je faisais déjà partie de l’effectif. Au fur à mesure, les personnes à l’origine du club sont parties et ce sont ensuite beaucoup de leurs connaissances qui ont poursuivi sans vraiment être footballeurs à la base. Cela s’en est ressenti sur le niveau.»
PAS ENCORE DE MATCH A SART-SAINT-LAURENT
Cela fait donc déjà 75 buts encaissés en quatre matchs. Mais on garde toutefois espoir et l’on espère quand même parvenir à faire mieux que lors du précédent championnat. «On avait terminé dernier en P4A, mais nous avions quand même fêté deux victoires en dix-neuf matchs disputés. Vu l’entame de compétition que nous avons connue, on serait déjà content de faire un peu mieux. Nous avons désormais douze ou treize affiliés. Cela va déjà nous permettre d’avoir notamment plus de présences, notamment sur le banc.»
Jusqu’à présent, l’équipe n’a pu encore fouler sa salle du complexe sportif de Sart-Saint-Laurent. «On aurait dû le faire pour la première fois le vendredi 16 octobre lors de la visite du MS Jemeppe C, soit un jour après que les compétitions ne soient arrêtées. Finalement c’était un mal pour un bien puisque de toute manière, nous n’aurions pu disposer des douches et vestiaires qui étaient déjà condamnés.»
NICOLAS TOUSSAINT