Le matricule 5708 existe depuis 2012. Toutefois, ce n’est que depuis la saison dernière qu’il évolue sous la dénomination de Fantasy Oreye. «Notre groupe est actif depuis 2010, mais nous avons commencé à jouer dans un autre groupement», explique le joueur et président orétois, François Raemaekers. «On affrontait aussi parfois, en matchs amicaux, des équipes de la Ligue. Certaines évoluaient en P3 et même en P2 et on parvenait à rivaliser. Nous avons eu envie de passer à notre tour à la LFFS-Liège. On se voyait mal débuter en P4 vu notre niveau. Nous avons eu l’opportunité de reprendre la gestion d’un club qui se nommait précédemment La Céleste Visé.»
Fantasy Oreye a donc disputé directement la campagne 2019-2020 en P2C et a fini à la neuvième place. «Les débuts ont été compliqués. Nous avons eu du retard dans les affiliations. Du coup, nous avons été pénalisés de deux scores de forfait pour entamer le championnat. Les choses sont ensuite rentrées dans l’ordre. Nous avons progressivement trouvé nos marques et nous étions même toujours en course en coupe provinciale au moment du début du confinement. Le Covid-19 nous a littéralement freinés dans notre élan.»
LE TOP 5 SI C’EST POSSIBLE
Pour ce second exercice, Fantasy Oreye a cette fois commencé par un 5 sur 8 avant que l’arrêt que l’on espère provisoire de la compétition vienne de nouveau s’emmêler. «On s’était bien repris en prenant la mesure du MF Ambresin (2-1) lors de notre dernier match. Ce succès faisait suite à un revers décevant contre Karadag Seraing (4-6). Nous avions très mal joué ce soir-là. La réaction était venue et on espérait entretenir la spirale. Dommage…»
Il n’y a évidemment pour l’instant pas grand-chose à faire, si ce n’est espérer une baisse significative dans ces prochaines semaines du taux de contamination pour pourvoir refouler les terrains. «On est déçu que cela s’arrête et en même temps, il faut être raisonnable. On souhaite que l’on pourra encore s’exprimer cette saison. Si c’est le cas, on visera le top 5 avec un noyau homogène, où les éléments qui composent le banc sont d’égales valeurs aux titulaires.»
NICOLAS TOUSSAINT