La formation de G8 Soccer Grez-Doiceau n’a réussi à emmagasiner que cinq points après dix-huit matchs disputés quand le précédent championnat à été interrompu en mars dernier. Forcément, cela n’a pas suffi pour reconduire le bail en P4 du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». «Nous avons connu une saison galère», explique le président du club, Joseph Manzambi qui fait aussi partie de l’effectif. «Des joueurs ont subitement décidé de partir ou d’arrêter. On a ainsi dû disputer bon nombre de matchs très déforcés. Les défaites se sont enchaînées. Certains ont continuer à venir, mais à contrecoeur. Ce qui a engendré quelques tensions. Finalement pendant le mois de de février, on a réussi à trouver de nouveaux éléments. Nous les avons affiliés et c’est alors que quelques semaines plus tard, le confinement a été décrété. Ils n’ont, pour ainsi dire, pas vraiment eu le temps de s’exprimer. On est resté coincé avec cinq points et franchement, on espérait quand même encore s’en sortir. Cela aurait pu le faire. Nous avions retrouvé un bon état d’esprit.»
Le Covid-19 en a décidé autrement et c’est au plus bas échelon que l’équipe a repris, début septembre, le collier en P5A. «On a conservé l’ossature du noyau qui a fini la précédente campagne. Deux ou trois renforts se sont ajoutés pour éviter que le scénario 2019-2020 ne se reproduise.»
G8 POUR GROUPE DE 8
Visiblement, le mélange était en train de se faire avec bonheur avant ce nouvel arrêt. «On a débuté par deux succès face à Ruines Villers et Borussia Limal. Nous avons ensuite perdu notre première plume en concédant le partage à Drink Team Nil 2. Nous avons été très mauvais dans la gestion tactique, sans compter qu’il y a eu des petits soucis avec l’arbitrage. Nous sommes un peu sortis de notre match et l’adversaire en a profité pour nous planter deux roses sur la fin.»
Mais ce 5 sur 6 est plutôt encourageant. «Le but est clairement d’essayer de remonter en P4 qui est plus en adéquation avec notre niveau. On vise donc les deux premières places. Dommage de ne pas avoir pu enchaîner pour entretenir la bonne spirale. On espère tous une reprise proche et définitive. Le choix de notre dénomination? On était à la base un groupe de huit pour nous lancer en championnat. Ce appellation est ainsi un petit jeu de mot qui fait référence au G8 économique bien connu.»
NICOLAS TOUSSAINT