Quelques rencontres du premier tour de la Coupe de Belgique n’ont pas été jouées ce vendredi 2 octobre. Ce fut notamment le cas entre les équipes d’Auriverde Frameries, militant en Provinciale 2A du Hainaut et l’AC Colfontaine/Hornu (Nationale 3C). « Nous sommes arrivés à la salle bien à l’avance afin de bien préparer cette rencontre qui nous tenait à cœur », explique le président et C.Q. de Frameries, Michaël Parise. La saison dernière, nous avions pourtant disputé trois tours avec un marquoir sur roulettes. Malheureusement, on ne le retrouvait plus. J’ai donc tenté d’en construire un de fortune et ce n’est que lorsque je l’ai pratiquement construit que le référé m’a dit que cela n’irait pas non plus. Entretemps, nous avions retrouvé notre marquoir sur roulettes. Il était alors 21h08 (NDLR: la rencontre devait débuter à 21h), mais l’arbitre n’a rien voulu savoir et il a indiqué sur la feuille de match que même s’il considérait que ce marquoir pouvait faire l’affaire, qu’il n’était arrivé qu’à 21h10, soit au terme des dix minutes de rabiot. »
Notre interlocuteur la trouve mauvaise. « Le pire, c’est que nos adversaires, qui s’étaient rapidement rendus compte que nous faisions le maximum pour trouver une solution, ont également insisté pour que la partie débute. Ils avaient effectué plus de 80 kilomètres avec leurs joueurs français venus pour l’occasion. Franchement, nous n’avons pas compris. Ce qui est le plus regrettable, c’est que le référé provient de la région. Visiblement, il n’avait nullement envie d’arbitrer ce vendredi, mais il a toutefois perçu ses émoluments. »
Cette absence de marquoir officiel est aussi à l’origine de la rencontre non disputée samedi soir entre les provinciaux du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale de Local Saint-Gilles et Futsal Evere (Nationale 3B). – (N.T.)