N2A: Walter Bartolotti se donne trois saisons pour envisager la montée en D1 avec le Red Star La Louvière

Red Star La Louvière et Cosmos Manage ne font plus qu’un cette saison et pour diriger l’équipe fanion, les dirigeants ont réussi un énorme coup. En effet, on retrouve à la tête de la formation louviéroise Walter Bartolotti, arrivé fraîchement du Selaklean Thulin où il est parvenu à atteindre la saison dernière les finales des playoffs et de la Coupe de Belgique. « J’avais bien eu quelques contacts avec des clubs de D1 comme AC Menuiserie Waremme, GS Hoboken ou encore Futsal Jette, mais cela n’a pas été très loin, surtout pour une question de déplacement », explique Walter Bartolotti (photo ci-contre). « Grâce, notamment, à l’article sur votre site dans lequel je disais vouloir me rapprocher de chez moi à la Louvière et m’investir dans un club ambitieux mettant en parallèle l’accent sur les jeunes, les dirigeants du Red Star et leur nouveau président, Francesco Fabbricatore, m’ont contacté fin juin. Le courant est de suite passé. J’ai rencontré le comité. Début juillet, tout était réglé. »
Même s’il est lui-même louviérois, Walter Bartolotti se retrouvait un peu dans l’inconnu. « Je voulais également travailler avec de nouvelles têtes. C’est bien le cas au sein de ce noyau mixé. Je ne connaissais réellement que Miguel Caballero, qui avait fait ses débuts avec moi il y a quelques années en D1 à Frameries. Mon arrivée a visiblement aussi permis à des gars de s’y remettre comme Jérôme De Schreeder, alors que les frère Staelmans, Lucas et Loïc sont également venus s’ajouter. »
Walter Bartolotti s’est alors attelé à faire connaissance avec son nouveau noyau. « La moyenne d’âge ne doit pas dépasser les 22 ans. Nous avons profité du mois d’août pour répéter nos gammes. J’ai fait découvrir ma philosophie de jeu et mis en place un système en «2-2» décalé et non plus celui traditionnel avec pivot. Les joueurs l’ont rapidement assimilé. Cela m’a agréablement surpris pour des gars qui jouaient avant plutôt à l’instinct. J’ai senti chez eux une réelle soif d’apprendre. Ils n’hésitent pas à me demander dans le vestiaire ce qu’ils doivent améliorer pour être encore plus performants. »

REDYNAMISER LE CENTRE
Les résultats se se sont pas fait attendre, avec un bilan de 6 points sur 6. « C’est prometteur, mais il ne faut pas en tirer trop vite des conclusions. On a juste fait le boulot contre trois équipes à notre portée Morlanwelz, Gand et Anvers. Ce n’est qu’après avoir rencontré des ténors du style de l’AS 1030 Schaerbeek qu’on en saura plus sur notre potentiel. Toutefois, avec des gars de la trempe de Youri Meurée ou Donovan Lacroix, on peut envisager un podium, même si cette première saison sera celle de la stabilité. On fera le point à mi-saison et en fin d’exercice pour jouer un rôle encore plus en vue en 2016/2017. Au terme de ma troisième, il sera peut-être question d’envisager alors la D1. Mais ce que je souhaite dans un premier temps, c’est que les adversaires qui nous rendront visite débarquent avec la peur au ventre. Redynamiser la région du Centre fait aussi partie de mes envies pour tenter d’écrire des pages semblables à celles par exemple de Trivières. »
Notre interlocuteur s’adapte aussi à son nouvel environnement. « Cela me change de Thulin. Ici, c’est complètement familial. Benoît Fumière m’a accompagné du Selaklean pour demeurer mon adjoint. Il a aussi fallu que je prenne l’habitude d’ôter cinq minutes de temps de jeu par mi-temps (rires). C’est un détail, mais cela a son importance. »

Nicolas TOUSSAINT