On ne chôme pas cette semaine du côté de Bruxelles Familia. Après une défaite déjà enregistrée lundi soir en P2C du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale contre Phoenix Evere, c’est un déplacement ce samedi 3 octobre à Espoir Molenbeek 2 qui attend l’équipe. «Pour un petit club familial comme le nôtre, c’est sacré rythme», avoue le C.Q. du club et joueur de l’équipe, Ivan Silva Mena. «On a bien élargi le noyau pour cette saison, mais nous déplorons déjà plusieurs absences pour diverses raisons. Outre cette défaire (5-7) contre Phoenix Evere alors que ce n’était que 5-6 à même pas une minute du terme, nous avons aussi perdu notre première rencontre à Koekelberg UTD (5-2). Notre gardien, Michaël Suarez s’est déjà blessé, victime d’une déchirure, et nous avons été contraints de poursuivre avec un joueur de champ dans la cage.»
Il est vrai que le club bruxellois ne s’attendait pas dû tout à se retrouver en P2. «Nous étions classés troisièmes en P3F quand le championnat 2019-2020 a pris fin prématurément en mars dernier. Nous pensions donc repartir à cet échelon qui nous convient parfaitement. On a reçu les nouvelles séries et en cherchant dans celles de P3, nous n’y figurions plus. On pensait à un oubli et finalement, c’est en consultant les séries de P2 que nous avons pris connaissance de notre promotion. Ce n’est pas vraiment ce que nous souhaitions.»
UNE HISTOIRE FAMILLE
C’est que le club, créé en 2016, ne veut pas monter trop haut dans la hiérarchie pour continuer à prester en famille. «Bruxelles Familia, c’est avant tout une histoire de famille comme notre dénomination l’indique. Dans le comité et parmi les joueurs, ce ne sont que des frères, beaux-frères, cousins et quelques amis. On grimpé directement de P5 en P3 et pour nous, cette division est idéale. Il y a des équipes d’un bon niveau et il n’y pas trop de contraintes. En P2, cela demande plus d’organisation. On va tenter de faire bonne figure.»
Et concrètement, qu’est-ce que cela représenterait au niveau du classement général? «Si l’on parvient à s’accrocher dans le ventre mou, notre exercice serait déjà réussi.»
NICOLAS TOUSSAINT