En bouclant la défunte saison au 4e rang au coefficient de la P4D de la province du Hainaut, l’équipe A du MFC Loyan La Louvière se retrouve en 2020-2021 à disputer le championnat dans la division supérieure. «On ne s’y attendait pas», avoue le C.Q. du club louviérois Yves Dupont. «Ce n’est que tardivement, peu avant les grandes vacances, que nous avons appris qu’une place se libérait. Le secrétariat provincial nous a sondés pour savoir si nous serions intéressés pour monter. Je ne voulais pas prendre la décision seul. J’ai donc soumis les joueurs à un vote. La majorité a répondu favorablement. De mon côté, je suis resté neutre. J’avoue que j’étais un peu réticent. J’avais un peu peur de subir régulièrement des casquettes. Finalement, on s’est lancé.»
C’est bien une première défaite qui a été au rendez-vous pour entamer ce nouvel exercice, mais l’écart était loin d’être très important. «On s’est incliné 5-2 à Fratellux Strépy en P3B, mais nous étions loin d’être au complet. Il y avait sept joueurs et à 49 ans, j’ai dû m’aligner quelques minutes pour faire souffler.»
UNE DEUXIÈME ÉQUIPE EN P4
Le club aligne également une seconde formation qui a, quant à elle, concédé deux gros revers, avant de débloquer le compteur contre Dynmo Thieu. «Elle aussi a débuté avec trois blessés et a donc dû faire avec les moyens du bord. Elle disputait déjà ce mercredi son quatrième match Atletico Strépy. Elle essayera de faire également de son mieux. En ce qui concerne la P3, nous avons quelques jeunes de 17-18 ans intéressants et qui ont encore une marge de progression. Il ne devrait y avoir qu’un seul descendant. Un forfait général d’un adversaire et nous serions assurés du maintien quoi qu’il advienne. On espère évidemment arriver à cet objectif par nous-mêmes.»
Notre interlocuteur nous en dit plus sur la dénomination de son club. «J’avais envie d’être plus orignal que les appellations que l’on rencontre souvent comme Sporting, Real,… J’ai alors pris les premières lettres des prénoms de mes enfants que j’ai associées avec «Lo» pour Loris et «Yan» pour Yanis.»
NICOLAS TOUSSAINT