Le club de Paliseul Futsal Team entame sa quatrième campagne à la L.F.F.S.-Luxembourg en P3A. «On a commencé la pratique de la salle en organisant de petits matchs amicaux entre nous», explique le C.Q. du club et joueur de l’équipe, Christophe Boulanger. «Nous étions, à la base, un groupe de pompiers dont une grosse majorité n’avait jamais joué. Cela nous permettait un bon décrassage, après notre semaine, le vendredi soir.»
En 2017, le club s’est officiellement créé. «Forcément, nous n’avions aucune expérience. Il n’y avait pas vraiment de tactique et on a terminé avant-dernier, comme lors de l’exercice suivant. En 2019-2020, on n’a fêté que deux succès pour occuper la dernière place au moment du confinement. Il est vrai que cela manquait un peu de sérieux au niveau des présences, surtout en déplacement, où nous avons été rarement plus de cinq ou six.»
Du coup, on a fait un peu le tri pour cette nouvelle campagne. «On a gardé ce qu’on peut appeler le noyau historique, complété par l’un ou l’autre renfort. Et même si l’on a perdu notre premier match à IC Libramont, on est déjà assuré d’être huit pour notre prochain déplacement ce jeudi pour nous rendre, à 21h, à Futsal Pétange qui est quand même à soixante bornes de chez nous.»
LA GRENOUILLE MONTRE SES MUSCLES
Notre interlocuteur revient sur ce premier revers. «C’est un score plutôt logique. Physiquement, l’adversaire était supérieur. C’était 4-0 à la pause, mais on a fait jeu égal par la suite en s’inclinant finalement 5-1. Si le gardien en face n’avait pas livré une grosse prestation, on aurait pu en planter davantage.»
Le but est d’essayer de progresser dans la hiérarchie. «Jusqu’ici, le mieux que nous ayons fait, c’est de mettre une équipe derrière. Si on en met deux cette saison, ce sera déjà bien. On sait qu’il y a encore du boulot. Il y a, par exemple, souvent trop d’espace entre nos attaquants et défenseurs. Il nous manque aussi un finisseur. On veut aussi éviter les écarts importants et ne plus prendre vingt buts comme cela a déjà été le cas en coupe provinciale par le passé.»
A voir la détermination de la grenouille qui arbore le logo du club, on ne doute pas que l’équipe y arrivera. «La grenouille est le symbole de Paliseul, comme le baudet l’est pour Bertrix. Nous l’avons représentée musclée. Comme on jouait en plus en vert flashy à nos débuts, elle nous représentait bien.»
NICOLAS TOUSSAINT