Le choix du coefficient comme juge de paix pour établir le classement final des différents championnats a fait des heureux, mais aussi quelques malheureux. Cela a été le cas dans un premier temps de la formation de Raja Tubize qui, en tête avant le confinement en P2A du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale», s’est retrouvée après division des points par le nombre de matchs disputés sur la 3e marche du podium. Mais finalement, les trois équipes qui ont animé cette série lors de la défunte saison se retrouveront parmi l’élite. «On avait trouvé cela injuste, à la base, de perdre notre leadership de la sorte», avoue le président tubizien Badr Namrouche. «On ne trouvait pas cela équitable et en même temps, il fallait se montrer compréhensible vu la situation inédite que traversait et traverse toujours notre pays. Finalement, on s’est aperçu que l’on disputerait quand même la prochaine campagne en P1. Nous sommes hyper contents, car c’était quand même un objectif.»
L’ascension se poursuit pour le club créé en 2016. «On a choisi la dénomination de Raja qui fait référence au club de football marocain de Raja Casablanca que nous supportons. Depuis nos débuts, nous sommes chaque fois montés dans la division supérieure depuis la P5. On a livré une bagarre à trois et vu la qualité des formations, il est logique de les retrouver en P1. Cela a toutefois état un peu compliqué lors de cet exercice. Sur la fin, nous avions des soucis d’effectif. On a presté quelques matchs à cinq et même à quatre.»
SE POSER
Après quatre promotions consécutives, faut-il de nouveau s’attendre à voir Raja Tubize au contact des meilleurs en P1? «Cette fois, je pense que ce sera nettement plus compliqué. On connaît la valeur de la P1 de notre province qui est réputée parfois pour être plus ardue qu’une série de N3 à l’A.B.F.S. Avec cette accession, on espère par cette nouvelle visibilité décrocher l’un ou l’autre sponsor. Sportivement parlant, cette montée ne changera pas grand-chose en ce qui concerne le recrutement. Nous pourrons toujours bénéficier de l’apport, lorsque qu’ils ne joueront pas à l’Union Belge, de deux éléments et peut-être même d’un troisième qui arriverait. Le coach des Black Eagles pourrait venir s’occuper de nous. On s’attend à ne saison d’adaptation et on sera, pour une fois, déjà satisfait de reconduire notre bail.»
NICOLAS TOUSSAINT