C’est par une tuile que la défunte saison des Papas d’Ittre a débuté. Versée en série de P2A du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale», l’équipe s’est retrouvée sans gardien de but.
«Corentin Serez a décidé de stopper avant l’entame de la compétition», explique le président des Papas d’Ittre, Alain Fasciaux. «On s’est donc activé pour tenter de lui trouver un remplaçant. Ce qui n’est évidemment pas facile à cette époque pour un dernier rempart hyper important au sein d’un effectif. On ne l’a jamais trouvé.» Forcément, vivre un championnat de la sorte n’a pas été un cadeau. «Alors que je ne devais plus jouer, j’ai ainsi dû prendre part à six ou sept rencontres. Cela a quand même 48 ans. Pour d’autres matchs, on plaçait dans la cage un joueur qui était légèrement blessé au genou. Mais rien ne vaut un vrai rempart. Ce qui nous a forcément coûté quelques points.» L’équipe a toutefois assuré l’essentiel en optenant le maintien et en terminant même au huitième rang. «Vu les circonstances, notre campagne est réussie.»
NAISSANCE DE FUTSAL PAPA’S ITTRE
Il va y avoir du changement en 2020-2021. Le club a cédé le relais à d’autres dirigeants et notre interlocuteur et les siens ont repris un nouveau matricule pour repartir en P5. «On s’est réuni pour voir ce qu’on allait faire. Certains n’avaient plus vraiment le temps pour le football en salle. Anthony Laloux allait, par exemple, rejoindre un club de football qui distille trois entraînements par semaine. On a donc décidé d’arrêter et de se relancer sans stress en P5. Comme c’est un nouveau matricule, on a modifié notre nom en Futsal Papa’s Ittre.»
On retrouvera, pour constituer la noyau, une partie des éléments qui constituait la 2e équipe des Papas Ittre, 12e en P4B. «Comme la plupart des joueurs de P2 stoppaient, on n’a pas eu vraiment le choix. Il y aura quelques éléments extérieurs qui viendront s’ajouter. Le gardien sera celui de la P4, Amand Ducochet, aussi C.Q. On verra comment cela fonctionne. Si ce n’était pas le cas, on pourrait alors définitivement arrêter en fin d’exercice.»
Dans ce cas, le club aurait quand même tenu plus de dix ans. «On c’était lancé en 2009. Cette appellation des «Papas», on le doit au fait qu’au départ, c’était des pères de famille dont les gamins jouaient dans un même club de football qui constituaient l’effectif.»
NICOLAS TOUSSAINT