Un nouveau club basé à Virton a vu le jour, affilié à la Ligue depuis ce 22 juin 2020. Il porte le matricule 7389 et il disputera le prochain championnat de P3 en province de Luxembourg. Il s’agit de Samba Boys Futsal Virton. Cette dénomination fait directement penser au club luxembourgeois de Samba 7 Niederkorn qui était parvenu à militer, voici quelques années, en D3 de l’A.B.F.S. «Effectivement, nous avons voulu rendre hommage à ce club que nous connaissons bien», déclare le président du nouveau club virtonais, Daniel Leitao De Sousa qui prestera aussi sur le parquet. «Notre C.Q., Ruben Sousa et moi-même avions connu cette époque du «Samba 7». On jouait aussi parfois des tournois en province et le club nous permettait que l’on porte ses maillots. En optant pour cette appellation, on a voulu faire un signe et rappeler tous les bons moments passés au sein de ce club.»
L’actualité désormais pour notre interlocuteur, c’est la mise en route de son nouveau club. «Avec Ruben Sousa, nous étions la saison dernière affiliés au club de La Belle Aventure Halanzy. Je m’y suis affilié au mois de novembre 2019. On jouait avec la P3, même si Ruben allait de temps en temps renforcer la P1. Tout se passait super bien, mais cela faisait déjà quelques années qu’on projetait de créer notre propre club. Il fallait les moyens et on a jugé que cette fois, c’était possible et surtout réalisable sur tous les plans. Deux autres de Halanzy nous accompagnent pour compléter le comité: Diogo Martins Pinto et David Miranda.»
L’ESPRIT DE FAMILLE ET LA GAGNE
La priorité a été d’élaborer le futur noyau. «On a rassemblé plusieurs amis au passé différent dans la discipline. L’esprit de famille sera une priorité, avec toutefois l’ambition de la gagne. On veut changer un peu la mentalité. On veut remporter un maximum de matchs, tout en prônant un beau jeu. On compte mettre aussi l’accent sur les entraînements. Nous allons tenter de trouver une une salle pour nous voir en semaine pour l’une ou l’autre séance.»
L’équipe qui a opté pour les le vert et le blanc comme couleurs officielles reste prudente au moment d’évoquer les ambitions. «On sait que la qualité est là, mais on s’engage dans un nouveau projet. On se méfie un peu, même si on essaiera de terminer le plus haut possible avec peut-être une bonne nouvelle à la fin. Il n’y aura pas de coach, même si je m’occuperai un peu plus des directives.»
NICOLAS TOUSSAINT