Le CG Racing est un team de sport automobile bien connu dans la province du Hainaut et plus particulièrement dans le Borinage. Mais depuis peu, il a aussi développé sa branche de football en salle. Elle évolue sous le nom de CG (NDLR: initiales du président, Christophe Godart) Futsal Quévy-Mons. «Et pourtant, il n’y a aucun joueur de l’équipe qui a un lien avec le monde du pilotage», explique le fils de Christophe Godart, Ludwig, le C.Q. du club et joueur. «Il y a juste moi qui m’y suis collé notamment au karting. Désormais, je suis plus impliqué dans la stratégie. Il n’empêche que certains membres du «Racing» sont déjà venus nous supporter.» Et ces derniers ont souvent eu la possibilité de se réjouir. En deux saisons, le club n’a fait que gravir les échelons. «Nous avons fini champions en P4 en 2018-2019 et nous avons remis le couvert en terminant premier en P3A de la province du Hainaut. Nous avions six unités d’avance sur notre plus proche poursuivant, Primavera la Louvière au moment de l’arrêt. Toutefois, notre plus sérieux rival était Futsal Quévy. Neuf points nous séparaient, mais nos voisins avaient aussi quatre matchs de retard. Aux point perdus, on en avait donc qu’un d’avance.»
Si bien que CG Futsal Quévy-Mons avait quand même bien son sort entre les mains pour la dernière ligne droite. «D’autant que l’on avait déjà affronté deux fois Futsal Quévy. Nous l’avions emporté chez nous et nous avions pris un point chez eux. Notre première place est donc quelque part logique.»
Il est vrai que le début de championnat a été tonitruant. La première défaite n’est survenue qu’en décembre, après dix succès consécutifs. «Nous avons ensuite deux éléments qui se sont blessés, dont notre gardien, Adriano Cippolina. Cela a été un peu plus compliqué. Néanmoins, nous avons tenu bons, même en devant débuter un match en infériorité numérique.»
GARDIEN-BUTEUR
Un des atouts de l’équipe est assurément l’efficacité offensive avec 143 buts inscrits en 19 rencontres, alors que l’équipe qui pointe à la deuxième place de ce classement spécifique n’a planté que 124 roses en 18 matchs. «Le danger pouvait venir de partout, même de notre gardien. Il a inscrit 4 ou 5 goals au premier tour et il en a ajouté l’un ou l’autre avant le confinement.»
La récompense est là, avec cette nouvelle montée en P2. «On ne s’est jamais pris la tête. Parfois alors que nos adversaires s’échauffaient, nous arrivions seulement à la salle. Notre ambiance est aussi une force. On se voit aussi en dehors du football en salle. On a la chance d’avoir quelques éléments qui ont connu la D3, alors que Maxime Métillon a côtoyé, tout jeune, la sphère de la D1 de Junkies Frameries à l’Union Belge.»
Pour notre interlocuteur, la P2 est encore loin. «Avec le Coronavirus, il a encore beaucoup d’inconnues. On verra. Notre but ne sera pas de vouloir gagner à tout prix, mais de continuer à s’amuser, comme nous l’avons toujours fait.»
NICOLAS TOUSSAINT