Touristes Vance et NLP Halanzy ont été contraints à un test-match la saison passée pour décerner le titre en P2A de la province du Luxembourg. Halanzy avait émergé, mais les deux formations avaient malgré tout rejoint l’élite de concert. Dix mois plus tard, les équipes luttent pour éviter la relégation. Touristes Vance est même actuellement en position de relégable en avant-dernière position. «Mais nous avons également deux matchs de retard sur le Real Luxembourg qui a trois unités de plus», précise le responsable de l’équipe et gardien, Loïc Menon. «Ce qui veut dire qu’aux unités perdues, nous sommes devant cette formation et mathématiquement sauvés.»
Notre interlocuteur se demande légitimement ce qu’il se passerait si, dans le pire des cas, les championnats devaient être suspendus de façon définitive comme c’est le cas déjà dans le milieu du tennis de table, du basket et du volley-ball. «La logique voudrait que l’on divise le nombre de points par le nombre de matchs et dans ce cas, nous repartirions pour une nouvelle campagne en P1. Mais j’avoue que finalement, vu ce que le monde est en train de vivre, cela n’est pas d’une importance extrême. Si l’on devait au final basculer, on le ferait sans rechigner. La santé avant tout.»
Mais nous n’en sommes pas encore là. Il faut garder espoir. En attendant, notre interlocuteur ne s’attendait toutefois pas à rencontrer de si grandes difficultés. «Il y a une différence bien marquée entre la P1 et la P2. L’élite est nettement plus technique et cela joue cinquante minutes durant. Il est vrai aussi que nous ne nous étions pas renforcés pour assumer cette montée. Nous sommes ensemble depuis la P3 et ça nous convient parfaitement. Si la P2 nous attendait au bout du chemin, on se dit que nous aurions quand même acquis une belle expérience. En attendant, certains tentent de garder la forme. Dany Friob est, par exemple, aller courir en ce début de semaine.»
ON S’ACCROCHE…
Avant l’interruption de la compétition, les gars de Vance s’accrochaient. «On reste sur un revers contre LBA Halanzy (5e), mais nous étions parvenus, juste avant, à aller nous imposer dans la grande salle de FJEP Lexy (10e), alors qu’on n’y croyait pas trop. Et la semaine auparavant, nous avions réussi à accrocher les quatrièmes du Racing Arlon (4-4), alors que nous avions encore un break d’écart à remonter à deux minutes de la fin. On a déjà connu la défaite à 14 reprises en 20 matchs, mais hormis celles face aux ténors comme MF Habay, Le Gaumais Saint-Léger, MF Saint-Hubert, les autres l’ont rarement été sur de gros écarts. C’est la raison pour laquelle on y croit toujours.»
NICOLAS TOUSSAINT