Le début de la saison 2019/2020 à l’A.B.F.S. approche à grands pas. Les premiers coups d’envoi de la campagne seront donnés ce vendredi 6 septembre. En attendant, nous nous sommes penchés, comme de coutume, sur la représentation des équipes francophones dans les trois divisions (N1, N2 et N3) qui composent le championnat. Il y a 94 formations sur la ligne de départ et 75 proviennent de la L.F.F.S. Le sud du pays progresse encore avec près de 80% de présence et notamment onze clubs sur les quatorze qui formeront l’élite. Six des sept séries sont à majorité francophone. Pour y voir plus clair, nous avons repris, ci-dessous, le nombre d’équipes alignées par chaque province francophone, division par division.
Classement
- Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale 25 clubs (+2)
- Hainaut 21 (+3)
- Liège 16 (-1)
- Namur 8 (-2)
- Luxembourg 5 (=)
N.B.: Entre parenthèses, l’évolution par rapport à 2018-2019
Commentaire: Ce n’est pas une surprise. Le Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale reste la région la plus fournie en clubs au niveau national. Le Hainaut progresse et du coup, c’est deux dernières provinces représentent plus de 60% du paysage francophone. Si la province de Liège devient celle majoritaire en D1, elle perd malgré tout un club par rapport à 2018-2019 sur l’ensemble des trois divisons. Mais elle reste de loin assise sur la 3e marche du podium, d’autant que Namur à perdu deux formations, alors que le Luxembourg stagne avec cinq équipes.
Voici le détail division par division.
NATIONALE 1 (11 clubs francophones, soit 78,5%)
- Liège 5 (+2)
- Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale 4 (-1)
- Hainaut 2 (+1)
- Luxembourg 0 (=)
- Namur 0 (=)
Commentaire: Passation de pouvoir parmi l’élite, puisque la province de Liège détrône celle du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale. Cela grâce aux promotions de Nationale 2B de l’Atlas Liège et de Golden Lachs Seraing, repêché malgré son revers face à Sainte-Odile Jeunes Dour lors du match des deuxièmes classés de D2. Liège passe ainsi de trois à cinq représentants. BW/BC a, par contre, perdu une formation: Futsal Evere, qui n’a pu éviter la bascule. Le Hainaut est aussi en progression, puisqu’elle double son nombre d’équipe avec l’arrivée de Sainte-Odile Jeunes Dour, qui rejoint HCT Domi Manage (ex-Cosmos La Hestre). Elle demeure malgré tout à la 3e place. Rien ne neuf pour les province du Luxembourg et de Namur, qui ne sont pas encore prêtes de voir prochainement une équipe militer à ce niveau, vu qu’elles n’en ont toujours pas en D2.
NATIONALE 2 (22 clubs francophones, soit 78,5%)
- Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale 12, dont 4 en N2A et 8 en N2B (+4)
- Hainaut 5 en N2A (-3)
- Liège 5 en N2B (-4)
- Luxembourg 0 (=)
- Namur 0 (=)
Commentaire: Forcément avec ses deux promus en D2, la province de Liège rétrograde dans ce classement, d’autant qu’elle a aussi perdu Optique Lecocq Dison et Renove Concept Lambermont, qui ne sont pas réinscrits. Tout profit pour BW/BC, qui passe de six à douze équipes à cet échelon. Cela grâce aux promotions conjuguées de D3 de Benfica Bruxelles, Blocs Five Bruxelles et Arena (devenu TPM) Wavre de N3B, ainsi que Peterbos Anderlecht et MFC Rebecq en N3C, sans compter la relégation de D1 de Futsal Evere. Le Hainaut et Liège sont, par contre en régression. Le Luxembourg et Namur n’ont toujours aucun représentant, alors que cela aurait pu être évité pour cette dernière province. Cela si BF Dinant, 2e en N3D, avait accepté l’invitation pour compléter l’antichambre.
Prochainement, on retrouvera les statistiques pour la D3, ainsi que les conclusions générales de ce dossier.
NICOLAS TOUSSAINT