Relégué de Nationale 2B au terme de l’exercice précédent, le club de Futsal Bruxellois a décidé de repartir quasi à zéro à l’étage inférieur (N3A-A.B.F.S.), en misant sur de jeunes recrues en devenir. «Du coup, on s’était dit que viser le top 5 serait un objectif plutôt sage», explique le capitaine et responsable du club, Timur Wolfs. «Actuellement, nous occupons exactement cette position recherchée en Nationale 3A. Toutefois, nos résultats sont assez irréguliers. Nous avons été les seuls à vaincre le leader d’Hassania Malines, mais nous avons également perdu contre les trois derniers, V-Boys Veltem, Katelyne Wavre et Louvain Central. On rencontre pas mal de difficultés à l’extérieur, dans les grandes salles flandriennes. Nos adversaires, très souvent prestent avec un pivot, alimenté par de longs ballons. Il n’est pas toujours simple de s’en sortir.
Dernièrement, l’équipe a partagé l’enjeu contre R79 Etterbeek. «Ce n’est pas volé, mais lorsque l’on mène 3-2 à quelques secondes de la fin et que l’adversaire vient de se retrouver à quatre, suite à une carte rouge reçue, on devait mieux gérer. On a pris le 3-3 sur un coup franc aux neuf mètres généreusement accordé par l’homme en noir. J’ai l’impression que c’était un peu de la compensation vis-à-vis de cette carte rouge.»
Une dette à régler
Si sportivement, l’équipe respecte actuellement son tableau de marche, son futur est peut-être en danger. «On a appris par un mail envoyé via notre province que nous risquions une mise en demeure. En effet, nous devons apparemment plusieurs centaines d’euros. Nous devons nous mettre en ordre pour le 15 février au plus tard. Le souci, c’est que notre correspondant qualifié ne répondait plus depuis décembre à aucun coup de fil. Il vient juste de reprendre contact ce mardi. Pour moi et le gardien qui sommes au club depuis douze ou treize ans, c’est la douche froide. On a fait la demande pour pourvoir régler cette dette via un échelonnement. Comme nous sommes au repos ce vendredi, on réunira quand même les joueurs pour aborder le sujet.»
NICOLAS TOUSSAINT