Se demandant encore si l’équipe allait effectuer le déplacement jusqu’au complexe de Beaumont pour y affronter l’équipe namuroise de Walcourt/Strée à quelques heures de la rencontre, vu l’état encore incertain des routes suite aux averses hivernales à cet instant, Escale Oreye, après coup, ne doit certainement pas regretter ce périple de 120 kilomètres. En plus d’avoir quasiment condamné un de leurs rivaux directs à un retour en 3e nationale, Youri Tomasetig et les siens ont profité de la remise du match entre l’Union Arlon et le Celtic Visé (à cause des mauvaises conditions climatiques) pour quitter la zone rouge. Cela, grâce à un succès de plus par rapport à la bande de Luc Saive, qui a toutefois un match de retard. Mais revenons à ce duel de mal lotis disputé à… sens unique. Les Walcouriens ne sont jamais entrés dans ce match de la toute dernière chance. Amorphes, ils étaient déjà menés par deux buts d’écart en autant de minutes disputées. La suite? Une résignation quasi collective des locaux, déjà hors jeu au repos: 1-5. Un écart qui s’amplifait après la pause.
KOUNAVIS SE DECHAÎNE
Le coaching de Fanis Kounavis, de retour dans le milieu, arrivé du Pharos St-Nicolas, qui, pour rappel, relégué en D3, a décidé de se retirer du milieu du football en salle, restera une des attractions de la soirée: tout au long de ce duel, il ne cessa d’exhorter sans relâche ses troupes. Ce qui engendra même une petite rixe qui resta heureusement verbale entre ce dernier et le président walcourien, Benoît De Vos, préposé ce vendredi à la table.
Malgré cette surdose d’excitation, il faut reconnaître que le stratège grec a insufflé sa hargne à son équipe.
Revigoré par ce succès, Escale Oreye aura forcément à cœur de confirmer vendredi contre un adversaire de nouveau dans ses cordes, le Celtic Visé, dont le dernier succès remonte au 21 novembre contre… Oreye.
Quant à Walcourt/Strée, à désormais sept longueurs de ses bourreaux du soir, l’équipe du toujours dévoué Francis Coppin vient de dépasser, pour ne rien arranger, la barre des cents buts encaissés en seulement quinze rencontres ((105 précisément). Cela n’augure rien de bon, alors que le second tour vient à peine de débuter. Mais on le sait, le club namurois ne fait finalement que profiter d’une promotion en D2, qu’il n’aurait jamais ambitionnée depuis sa montée surprise. « Un retour en D3 ne serait nullement catastrophique », ne cesse de nous rappeler Francis Coppin, conscient de la réalité des choses.
MFC WALCOURT/STREE: 2
ESCALE OREYE: 8
Buts: 1re Runfola (0-1), 2e Beine (0-2), 14e Tavolieri (0-3), 16e Beine (0-4), 20e Molès Delgado (1-4), 23e Bisconti (1-5), 36e Bisconti (1-6), 37e Runfola (1-7), 42e Jacquemain sur penalty (2-7), 47e Beine sur coup franc aux neuf mètres (2-8).
MFC Walcourt/Strée: Frédéric Koziol (gardien), Cédric Coppin (capitaine), Stany Lagrâce, Steve Coppin, Anthony Molès Delgado; Gary Thibaut, Patrick De Coster, Cédric Jacquemain; Francis Coppin (coach), Sébastien Berger (délégué), Benoît De Vos (préposé à la table).
Escale Oreye: Damien Moor (gardien), Youri Tomasetig (capitaine), Fabian Beine, Julian Bisconti, Anthony Runfola; Rémy Tavolieri, Aurélien Thiel; Theophanis Kounavis (coach), Thierry Dethier (adjoint), Luc Vanderbenden (préposé à la table).
Arbitre: Huygens.
Nicolas TOUSSAINT
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