Pour les 20 ans d’existence du club, les dirigeants de Vitoria liège voulaient marquer le coup en faisant de la montée en D2 leur objectif. C’est la raison pour laquelle Manu Nicaise, en provenance de l’ONU Seraing Club Liégeois, a débarqué. « Mais la mayonnaise n’a pas pris et début octobre, après un troisième nul concédé en quatre matchs (NDLR: dont quand même un de prestige contre Areler Futsal Arlon en ouverture du championnat) et un bilan de trois points sur huit, nous avons décidé de nous séparer de Manu », explique le président liégeois, Michel De Oliveira. « Les joueurs n’appréciaient pas trop son système. C’est François Giarratana, ex-coach et passé «T2», qui a finalement repris son rôle de «T1» délaissé fin 2013/2014. Visiblement, ce fut le déclic. Son bilan affiche un 15 sur 20 digne quasi d’une moyenne de champion. »
Le dernier succès à Sainte-Marie-sur-Semois 87 (2-4) confirme que les Liégeois ont retrouvé depuis lors des couleurs. « Bien que menés d’entrée de jeu, nous avons complètement inversé la vapeur au repos: 1-3. Les Luxembourgeois se sont accrochés (2-3) jusqu’à dix minutes du terme, avant que nous portions méritoirement l’estocade. Techniquement et tactiquement, nous étions un brin plus forts, même si dans la petite salle locale, ce n’était guère évident. Les autres équipes qui s’y déplaceront n’auront certainement pas la vie facile. »
Cette victoire fait un peu oublier la première défaite de 2015 contre Palermo Hannut (4-8). « Nous avons juste craqué durant les cinq dernières minutes, alors qu’un nul aurait été plus équitable. Le souci, c’est que nous étions restés un mois sans jouer, à l’inverse des Hannutois, qui avaient eux gardé le rythme (NDLR: deux rencontres de plus). Si ce match avait eu lieu deux ou trois semaines plus tard, l’épilogue aurait certainement été différent. »
LA D2 RESTE ACCESSIBLE
Depuis sa remontée, Vitoria Liège pointe désormais à la cinquième place, à cinq unités des nouveaux leaders de l’Inter Huy. « Mais aussi à six de l’Areler Futsal Arlon, si cette formation remportait son match de retard.
Pour le titre, cela devient, pour nous, compliqué. Dommage, ce départ manqué, qui me donne pas mal de regrets. Je suis, par contre, satisfait de la réaction et surtout de l’assiduité dont font preuve les joueurs les jours de matchs. C’était notre péché mignon depuis trois saisons. Lors de cette campagne, il n’y a que contre l’Inter Huy que nous n’étions qu’à six, déforcés par les absences de deux blessés et autant de malades. Pourtant, nous n’avions été défaits que 1-2. »
Vitoria Liège ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « Afin d’entretenir l’espoir de rejoindre malgré tout la D2, même éventuellement via la seconde place, on jouera chaque rencontre pour la remporter, à commencer par celle de ce vendredi 30 janvier contre Boca Junior Libramont. »
Nicolas TOUSSAINT