Les Dolphins de la Calamine ne pouvaient pas se louper à l’Union Arlon ,en match d’alignement, s’ils voulaient encore nourrir des ambitions. Les Germanophones avaient aussi le souffle de leurs adversaires dans le dos et la victoire était impérative pour ne pas se retrouver dans une situation délicate. Au final, Grégory Cremer et les siens ont franchi l’obstacle sans encombre, malgré un succès fêté sur le plus petit écart: 6-5. « Nous avons toujours fait la course en tête en étant seulement rejoints une fois à 1-1″, résume le coach et C.Q. des Dolphins, Pascal Kessels. « Nous avons progressivement fait le trou pour mener après la pause 5-2 et 6-3, écart maximal. Nos adversaires ont alors pris les risques pour tenter de sauver quelque chose, mais nous avons tenu de justesse. »
Pour notre interlocuteur, c’est une petite délivrance. « De par ce qu’ils ont montré chez nous, les Arlonais valent mieux que leur classement. Ce sont donc deux points très précieux qui nous permettent de rester dans le coup pour le podium. »
En effet, dans cette série particulièrement serrée, trois unités séparent le deuxième du… dixième classé. La Calamine ne pointe qu’au neuvième rang, mais vu ce tassement ,tous les espoirs sont encore permis. « A part Ergo Flémalle qui semble déjà s’envoler vers le titre et Walcourt/Strée qui prend doucement mais sûrement le chemin de la D3, toutes les autres équipes peuvent encore prétendre à de nombreuses choses. C’est en tout cas un championnat très intéressant et palpitant. »
« UN NUL ME COMBLERAIT DEJA »
En attendant et contrairement à la saison dernière, les Calaminois éprouvent plus de difficultés à s’imposer dans leur salle qu’à l’extérieur. « Et honnêtement, je n’en connais pas vraiment la raison. Seuls Europa 2000 Andrimont et le Celtic Visé sont parvenus à prendre le dessus contre nous sur leur propre surface. Lors de ces succès en dehors de notre base, nous étions chaque fois en effectif réduit. Est-ce que les joueurs se disent alors qu’ils n’ont rien à perdre et s’alignent ainsi totalement libérés? C’est possible. Il faudra alors qu’à l’avenir, nous jouions également à six ou même à cinq dans nos installations pour obtenir ce se retrouver dans ce même état. » (rires)
Et c’est justement un déplacement qui attend ce vendredi 9 janvier les Germanophones à Piazza Gilly. « Les «Gayolles», qui ont occupé longtemps la seconde place, sont rentrées dans le rang à la huitième place, mais vu ce tir groupé, cela ne veut rien dire. On serait content de ne pas revenir les mains vides. Un nul comme à l’aller (5-5) me comblerait déjà.
Hormis Raphaël Pinckaers, qu’on ne reverra pas avant six semaines en raison d’une déchirure aux ligaments survenue au football, je devrais pouvoir compter sur tous mes autres éléments. »
Nicolas TOUSSAINT