En évoluant sous l’ancien matricule de Futsal Jette, plusieurs joueurs ont eu le privilège de se retrouver sous la nouvelle dénomination de RZ Futsal Anderlecht directement propulsés en D1 de l’A.B.F.S. lors de la campagne écoulée. Le projet était ambitieux. Les Bruxellois ont tout donné pour tenter de reconduire leur bail. Cela a failli réussir, grâce surtout à une bonne fin de second tour qui avait ravivé la flamme. Finalement, il n’aura manqué que trois unités pour accrocher la place de barragiste. «Franchement, on peut tirer un coup de chapeau à tous les joueurs, qui se sont donnés jusqu’au bout pour tenter l’impossible», déclare le gardien Mustapha Idrissi (photo).«A mi-saison, beaucoup nous avaient déjà condamnés. Il est vrai que nous provenions d’horizons différents et qu’il a fallu que la mayonnaise prenne. Mais on a vu, sur la fin, que nous avons le potentiel pour rester en D1.»
C’est finalement RS La Louvière qui a terminé barragiste. «Quand on a appris après la fin de la saison régulière que les «Loups» ne voulaient pas poursuivre en D1, on n’a rien compris. C’est forcément râlant. Si nous avions pu hériter de cette place, nous aurions donné notre vie pour rester en D1. Sur le plan personnel, je suis satisfait de ma saison.»
Notre interlocuteur a, en effet, marqué les esprits en étant assurément le gardien le plus offensif de l’élite, avec ses reconversions offensives spectaculaires, dont il a le secret, sans compter quelques buts à son actif. «Cela m’a parfois joué des tours, mais je pense avoir aussi surpris quelques adversaires. Nous n’avions toute façon rien à perdre lorsque l’écart avec nos rivaux a commencé à se faire. J’avais dit, en signant que je ne venais qu’une saison pour tenter de maintenir le club. C’est loupé, mais sur le plan humain, on a vécu de belles choses. Si l’on était resté en D1, on aurait poursuivi pour un nouvel exercice. Et avec l’expérience accumulée, nous aurions certainement réalisé une superbe saison.»
TOUJOURS EN BELGIQUE?
Le club ne poursuivra pas en D2 et il faut donc se recaser. «Je joue en France, mais rien ne dit que je ne presterai pas finalement en Belgique.»
D’autres ont déjà retrouvé embauche ailleurs, comme Hamza El Moussaoui, qui est retourné à l’AS City Façade Schaerbeek (N1). «J’avais disputé les derniers mois dans ce club qui avait alors rejoint la D1 il y a quelques années», rappelle Hamza El Moussaoui. L’«AS», c’est avant tout une grande famille, où l’on joue avec le coeur. Je suis ravi d’y retrouver ma place, d’autant que les dirigeants ont recruté en conséquence pour de nouveau se frotter aux meilleurs.»
NICOLAS TOUSSAINT