Le Racing d’Anderlues avait évité le couperet voici une semaine en s’imposant contre Salaam Malines (6-5). Mais ce mercredi en match d’alignement, il n’y pas eu de miracle. En s’inclinant à Gioventu Morlanwelz (3-0), qui a toujours un petit espoir pour sa part de s’en sortir, les Anderlusiens sont mathématiquement relégués en D3. «Cela faisait déjà un moment que l’on s’était fait une raison», avoue le C.Q. du RC Anderlues, Larry Dubois (photo). «Ce qui arrive est un peu de notre faute. On aurait dû faire confiance plus tôt à notre directeur technique, Numa Marlière qui termine la saison. Il l’avait déjà débutée lorsque Antonio Canaris nous avait lâché avec une demi-équipe à quelques jours du début du championnat. Nous avons ensuite jeté notre dévolu sur Giuseppe Vitellaro. Ce fut loin d’être une réussite.»Il n’y aura donc pas une quatrième saison dans l’antichambre. «Notre superbe campagne en 2017-2118 nous a nui plus qu’autre chose. Les ambitions étaient trop hautes pour cette campagne qui s’achève. Nous n’avions pas les finances requises pour assumer. On s’est ainsi traîné tout le championnat. Il reste un match et ensuite, on se changera les idées avant de reprendre le collier.»
EN D3 AVEC LES JEUNES
Lors de la prochaine campagne, l’accent sera mis sur la jeunesse. «Des joueurs ont déjà saisi leur chance, comme mon fils, qui a presté toute la saison. D’autres jeunes qui n’ont pas trouvé l’herbe plus verte ailleurs vont revenir. Et puis, il y a notre équipe de P4F qui est devenue championne en signant un 47 sur 48, avec la meilleure attaque de la province -dix buts en moyenne inscrits pas match-, sans compter que la défense n’a pris que 54 goals en 24 matchs. Il y a une bonne marge d’écart entre la P4 et la D3 mais avec des chiffres pareils, certains de nos espoirs qui constituent le noyau ont certainement les qualités pour faire la transition.»
Restera alors à désigner la personne qui sera chargée de faire rebondir l’équipe en D3. «Il y a deux solutions. Soit, on déniche un véritable coach de renom qui accepte de relever le défi avec tous ces jeunes, soit on continue avec Numa, qui vu les circonstances pas faciles a fait du bon boulot. En tout cas ce qui est certain, c’est qu’on ne prendra plus le premier venu.»
NICOLAS TOUSSAINT